Depuis le tacle les deux pieds décollés de Paolo Maldini, Yoann Gourcuff a perdu confiance. S'il n'a pas rejoué depuis à cause d'une blessure au genou, le milieu de terrain de l'Olympique Lyonnais est aussi touché au moral, selon une source interne à l'OL.
Yoann Gourcuff n'est sans doute pas mécontent de clôturer une année 2010 somme toute décevante, que ce soit avec Bordeaux, l'équipe de France ou Lyon. Moins en vue sportivement comparé à 2009 et sa saison exceptionnelle avec les Girondins qui lui avait permis de remporter le championnat et le titre de meilleur joueur de Ligue 1, l'international français est blessé physiquement depuis un mois. Il l'est visiblement aussi psychologiquement…
Sa baisse de forme et d'inspiration sur le terrain, ses blessures, son transfert tardif à Lyon, ses relations avec certains Bleus lors du Mondial, les accusations de ses anciens coéquipiers Paolo Maldini et Alessandro Costacurta… Gourcuff n'a il est vrai pas connu une année facile. Le coup de massue a été porté le mois dernier par son ancien coéquipier Maldini qui lui a reproché son égoïsme et son manque d'implication lors de son passage au Milan AC.
Maldini a fait perdre confiance à Gourcuff
«Quand il aura compris que ce qui a été dit sur lui dans un journal venu d'un ancien joueur du Milan était faux et incorrect, il va retrouver la confiance rapidement et nous aurons un atout maître très rapidement» , affirme une source interne de l'OL dans les colonnes du quotidien Le Progrès.
Du haut de ses 24 ans, Gourcuff a du mal à digérer le tacle aussi inattendu qu'assassin de Maldini, intervenu le 26 novembre. L'international français n'est pas apparu sur les terrains depuis le 24 novembre et le match face à Schalke 04 (3-0). Touché au genou, l'ex-Rennais a par la suite ressenti une fatigue musculaire qui l'a privé du dernier match de championnat face à Auxerre.
Source: Maxifoot.
Espérons que l'international français profite des fêtes de fin d'année pour se refaire une santé et un moral. En famille, en Bretagne, il devrait y parvenir.
