À quelques heures du huitième de finale retour contre le Real Madrid (1-1 à l’aller), le président de l’Olympique Lyonnais Jean-Michel Aulas a livré un long entretien à Marca dans lequel il révèle le pourquoi des difficultés de Karim Benzema sous la tunique merengue, revient sur l’adaptation de Yoann Gourcuff et explique ses relations avec la Casa Blanca.Jean-Michel Aulas est un éternel optimiste. Le président de l’Olympique Lyonnais est persuadé que ses hommes créeront l’exploit mercredi soir sur la pelouse du Santiago Bernabeu face au mythique Real Madrid (1-1 à l’aller). L’homme fort des Gones connaît même déjà le scénario de ce huitième de finale retour de Ligue des Champions, comme il l’a confié au quotidien sportif espagnol Marca. « Il y aura 2-2. Ce résultat m’enchante », a-t-il lancé dans un sourire.
D’ailleurs, il sait déjà qui sera le héros de la rencontre. « C’est Yoann Gourcuff qui va marquer le second but de l’OL », a-t-il expliqué avant de revenir sur les difficultés de l’international tricolore depuis le début de la saison. « Il va progresser. Sur les six derniers mois, il a été blessé deux mois. Il était à la Coupe du monde et comme tous les Français, il est revenu la tête à l’envers. Aujourd’hui, il va mieux », a-t-il indiqué. Pour autant, s’il est optimiste, JMA redoute des pressions de l’UEFA sur la rencontre.
« A priori, ils sont plus grands, plus forts, ils ont Mourinho sur le banc, l’UEFA a besoin que le Real se qualifie pour revaloriser sa Champions », craint-il. Karim Benzema hante lui aussi les nuits du président rhodanien avant le choc tant attendu. « C’est un match pour lui. (…) Ce n’est pas une bonne nouvelle. (…) Il sera Ballon d’Or, c’est sûr, il progresse », a-t-il commenté avant de livrer son analyse sur les difficultés de son ancien protégé depuis son arrivée dans la capitale espagnole.
« Il lui manquait de l’expérience. Il est jeune, mais il y a deux autres paramètres qui ont joué contre lui. Premièrement, Mourinho, qui n’aimait pas Karim, ou ne l’aimait pas jusqu’à maintenant. Cela se voyait. Et deuxièmement, l’an dernier, le vestiaire était divisé et il n’avait pas forcément le soutien de ses partenaires », a-t-il révélé. Pourtant, il ne regrette pas de l’avoir vendu à la Casa Blanca. Un club qu’il respecte et qui le lui rend bien.
Source: FootMercato.net
