Entre Claude Puel et l’OL, le divorce est entériné. Réunies mercredi devant la commission juridique de la LFP pour une audience de conciliation, les deux parties n’ont pas trouvé de terrain d’entente sur les conditions de départ de l’entraîneur lyonnais à un an de la fin de son contrat. Une issue guère surprenante et qui devrait déboucher sur un licenciement pour faute grave du technicien tarnais.
«Sauf accord des parties, le contrat de travail à durée déterminée ne peut être rompu avant l’échéance du terme qu’en cas de faute grave, de force majeur ou d’inaptitude constatée par le médecin du travail», stipule ainsi l’article L. 1243-1 du code du travail.
La bataille juridique entre l’OL et son futur ex-entraîneur ne fait donc que commencer. Une fois qu’il aura reçu, probablement jeudi ou vendredi, la lettre recommandée avec accusé de réception lui signifiant son licenciement, Claude Puel devrait saisir le conseil de prud’hommes pour tenter d’obtenir des dommages et intérêts d’un montant au moins égal aux rémunérations qu’il aurait perçu jusqu’au terme de son contrat. Une somme estimée à 3 millions d’euros mais qui pourrait être plus élevée. Car Puel devrait aussi réclamer les primes auxquelles il aurait pu prétendre s’il était resté à son poste ainsi que le préjudice moral causé par ce départ anticipé.
Quoi qu’il en soit, plus rien ne s’oppose désormais à la nomination d’un nouvel entraîneur à l’OL. Mais le club va certainement encore patienter quelques jours avant d’introniser Rémi Garde dans ses nouvelles fonctions. Le temps que Claude Puel ait réceptionné sa lettre de licenciement.
Source: 20 minutes
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