La petite phrase lâchée par Christian Gourcuff sur l'éventuelle venue de son fils Yoann au FC Lorient la semaine dernière n'a pas fini de faire écho. « Il y a un an ou deux, cela aurait été non d'office. Là, les choses ont évolué. Je dis simplement que ce n'est pas impossible », avait confié l'entraîneur lorientais dans nos colonnes. « Autant j'ai pu dire à une certaine époque que ça n'était pas envisageable, autant maintenant, dans le contexte actuel, ça l'est devenu... », pouvait-on lire le jour même dans France Football. Évidemment, il n'en a pas fallu plus pour faire couler des litres d'encre. « J'ai dit ça et ça y est, le buzz est parti. On ne maîtrise plus », soufflait Christian Gourcuff en conférence de presse hier, campé sur son refus de ne plus revenir sur le sujet. « Je crois en avoir suffisamment parlé... »
Interrogé sur la question, Loïc Féry n'a pas été à l'encontre de son meneur d'hommes. « Yoann est évidemment quelqu'un que l'on connaît très bien. Comme l'a dit Christian Gourcuff, sa venue est visiblement plus envisageable aujourd'hui qu'il y a un ou deux ans du fait, principalement, de l'évolution du FC Lorient, a expliqué le président. Il appartient à Lyon et nous n'avons pas fait d'offre particulière. On n'a pas du tout les moyens d'envisager un tel transfert. Maintenant, si on me demande si cela me plairait de voir Yohann Gourcuff jouer à Lorient, évidemment que oui. Je ne souhaite pas parler pour le joueur ni pour l'Olympique Lyonnais. Mais si Yohann Gourcuff ou son agent venaient à m'appeler en m'exprimant le souhait de jouer à Lorient, on saurait trouver des solutions pour y parvenir. » Depuis hier, la perte de Lisandro Lopez, parti au Qatar, pourrait inciter l'Olympique Lyonnais à se positionner concrètement sur le dossier Jérémie Aliadière. L'hypothèse d'un arrangement FCL-OL dans lequel Yohann Gourcuff croiserait l'attaquant en partance ne semble plus totalement utopique. « Les situations des deux joueurs sont complètement différentes », s'est contenté de commenter Loïc Féry. Toujours est-il que la convergence des événements existe, parfois.
Source: Le télégramme