L'article de l'équipe signé par vincent Duluc
Vincent Duluc est un journaliste sportif français. Il est spécialisé dans le football. Il dirige la rubrique foot au journal L'Equipe et intervient par ailleurs régulièrement dans des émissions de débats sur le football, telles qu'On refait le match sur RTL et LCI ou 100 % Foot sur M6 et anime une émission sur L'Equipe TV le lundi soir.
L’équipe : Gourcuff l’intermittent ?
IL Y AVAIT EU plus qu’une esquisse, quelque chose d’une édosion automnale : en neuf jours et trois buts en trois matches face à la Roumanie (2-0, le 9 octobre). le Luxembourg (2-0, le 12 octobre) et Lille (3-1, le 17 octobre), Yoann Gourcuff semblait être sorti d’une année 2010 constamment poisseuse. Ce n’était pas seulement pour les buts, mais pour une impression visuelle, un impact revenu. Deux semaines plus tard, il ne reste pas grand-chose de cette embellie. Il y a huit jours, à Arles-Avignon (1-1), l’international a même éte sorti dès la mi-temps par Claude Puel. Dans la foulée, son entrée en jeu avait été tellement décevante contre le PSG (1-2 a.p., mercredi dernier) en Coupe de la Ligue que le cas Gourcuff avait été abordé auprès de Claude Puel, en fin de semaine. «À Avignon, c’est toute l’équipe qui n’était pas bien en première période, il n y avait pas que Yoann, avait nuancé l’entraîneur lyonnais. Les onze étaient apathiques. » Mais sortir Gourcuff à la mi-temps était un message. Seul Pjanic avait fait l’objet d’une mesure plus sévère la saison demière à Lorient (1 -1, le 20 janvier, remplacé dès la 39° minute) et il avait mis plus d’un mois à s’en remettre. Gourcuff, encore quelconque samedi face à Sochaux (2-1) en dépit d’une passe décisive et d’une action de classe, en a-t-il été marqué ? Il n’en a rien (il, n’avoue jamais ses difficultés dit toujours qu’il se sent bien, parle du jeu de son équipe sans rien livrer de son ressenti ni de ses doutes. Puel aime “tordre” certains jeunes joueurs, ce qu’est encore l’intemational de vingt-quatre ans, pour les remonter, ce qui est une logique d’équipe en développement plus que de cador euopéen à fort budget. Pour finstant, cela n’a pas boosté le plus gros transfert de l’été. Mais pour le coup, tout le football français suivra avec attention ce test de caractère, après une Coupe du monde durant laquelle il ne s’est pas rebellé face à l’ostracisme avéré de certains de ses partenaires offensifs.
Un jeu pas assez simplifié
L’ancien Bordelais souligne souvent qu’il dépend des autres, mais si c’est à ce point le cas, autant le prévenir, s’il ne l’a pas déjà compris, il n’est pas dans la bonne équipe. Lyon n’est pas une équipe où le jeu collectîf transcende les individualités, mais plutôt une équipe constamment sauvée par ses individualités. La saison demière, c’était la colonne vertébrale Lloris – Cris – Toulalan – Lisandro. Cette saison, c’es1 toujours Lloris. Crisa été blessé et demeure coutumier des débuts de saison incertains, Toulalan est en reprise, Lisandro vient de se blesser pour trois semaines et de se replacer dans l’infernale logique reprise-manque de rythme. Alors, Lyon doit envisager une autre colonne pour le soutenir. Jimmy Briand, même dans une position excermée, et Michel Bastos ont pris le relais de Lisandro pour les statistiques. Et Yoann Gourcuff, le meneur de jeu de l’équipe de France, devrait être déterminant au milieu de terrain. Pour l’instant, il ne l’est pas. On dirait qu’il a une vision esthétique de son jeu qui ne le pousse pas assez à la smplicité. Deuxième plus gros transfert de l’histoire de l’OL (22 millions d’euros) après Lisandro (24 millions d’euros), il n’est pas parvenu å marquer son territoire aussi rapidement ni aussi profondément que l’Argentin. Même s’il a assuré que non, récemment, il a sûrement envie que 2010 se termine. Mais avant cela, il doit participer à remettre l’0L à l’endroit. Et lui avec, bien sûr.
Source: France football/Wordpress