Benfica-Lyon: Réaction de Yoann Gourcuff

"C’est vraiment bizarre, car il y avait de quoi se régaler ce soir. Benfica avait la pression, et nous avions envie de jouer. Mais on n’a rien proposé, il n’y avait pas de mouvements, quand Hugo avait le ballon, on ne proposait rien. On a été totalement asphyxié par leur pressing, on était amorphes. C’est dommage parce qu’on était dans un contexte favorable dans cette Coupe d’Europe. J’avais envie de prendre du plaisir ce soir, ça n’a pas été le cas. On fait preuve de naïveté, car il nous suffisait de prendre le match nul, et on a été surpris. Eux ont utilisés beaucoup d’énergie en première mi-temps. Et puis nous en deuxième période, on a réagit dans le comportement, dans les efforts. On a montré qu’on avait de l’orgueil. Et même si on ne marquait pas de buts, il fallait montrer aux gens qui nous suivent que l’on avait envie. Au niveau de la qualité du jeu, c’était vraiment faible, et c’est dommage. Je pense qu’il faut qu’on soit plus ambitieux dans le jeu, et ne pas avoir peur d’aller de l’avant. Le coach nous avait parlé du goal-average, nous avait dit de réagir. C’est important, on limite la casse au niveau du score."

Source: OL Web

Benfica-Lyon: Les notes des joueurs lyonnais

Lloris : 4 - Réveillère : 5
Diakhaté : 4 (B.Gomis, 59eme)
Cris (cap) : 4 - Lovren : 4
Gonalons : 6 - Pjanic : 2 (Makoun, 70eme)
Gourcuff : 5 - Pied : 4 (Lacazette, 70eme)
Bastos : 4 - Briand : 6

 

LACAZETTE a remplacé Pied en seconde période et a réalisé une fort belle entrée, donnant deux passes décisives à Gourcuff, du pied droit, et à Gomis, de la tête. Lui au moins avait l'envie nécessaire dans ce match côté lyonnais. Ces deux buts lyonnais pourraient être utile à l'heure du décompte final dans cette poule.
LLORIS : Comme sa défense il a été en retard sur tous les buts et a manqué lui aussi d'agressivité sur ses interventions. Il n'a jamais été maître dans sa surface.
REVEILLERE : Sans doute le moins mauvais derrière, il a sauvé quelques ballons chauds.
DIAKHATE : Monstrueux à l'aller, il a cette fois été beaucoup moins bon et a été remplacé en deuxième mi-temps par GOMIS qui a trouvé le moyen de marquer.
CRIS : Dépassé comme le reste de la défense, il a manqué d'agressivité.
LOVREN : Titulaire surprise à gauche, un poste qu'il ne maîtrise pas, il a été à l'agonie en première période. Il s'est un peu repris en seconde période avant d'être repositionné dans l'axe après la sortie de Diakhaté. Il y a été bien meilleur et a eu le mérite de marquer un but en fin de match de la tête.
GONALONS : A tenté de colmater les nombreuses brèches comme il a pu. La rentrée de Makoun l'a aidé.
PJANIC : Ca allait trop vite et trop fort dans les duels pour lui. A oublier. MAKOUN l'a remplacé pour bétonner un peu au milieu.
GOURCUFF : N'a jamais su se placer au milieu et a eu un rendement trop insuffisant à la construction comme à la récupération en première période. En seconde mi-temps, il s'est amélioré et a eu le mérite de ne jamais baisser les bras, marquant un joli but sur un bon ballon de Lacazette.
BASTOS : Extrêmement discret devant, il a été repositionné latéral gauche à l'heure de jeu.
PIED : De bons gestes mais encore trop frêle pour un match aussi intense physiquement. LACAZETTE l'a brillamment relayé.
BRIAND : Deux buts hors jeu en début de match et une belle disponibilité en pointe avant d'être complètement coupé des milieux lyonnais. Dommage car on sent qu'il est en pleine forme.
Source: Football365

Benfica-Lyon: Réaction de Jean-Michel Aulas

"On est partis trop la fleur au fusil, on s'est vite fait châtier alors qu'on avait bien démarré, après c'est le trou. Mais on revient presque de l'enfer. La résultat était catastrophique à un moment, finalement, il nous place en situation favorable, car nous sommes en bonne position compte tenu des résultats de nos adversaires (0-0 entre Schalke 04 et Tel-Aviv, ndlr). Il y a eu des défaillances, il faut le reconnaître, mais j'ai aussi relevé des choses positives: l'efficacité de Yoann Gourcuff, l'entrée tonitruante d'Alexandre Lacazette. Quand on revient de 4-0 à 4-3, il y a plus raisons d'espérer que de se lamenter".
Source: canal +

L'OL s'est fait peur.

A la ramasse pendant une heure, menés 4-0, les Lyonnais ont sauvé l’honneur en fin de match pour une défaite (4-3) qui leur permet de garder l’avantage sur le Benfica. Néanmoins, l’OL n’a jamais pu se mettre au niveau Ligue des Champions.

Jusqu’ici, la Ligue des Champions était la bouée de sauvetage de l’Olympique Lyonnais. Ce mardi à Lisbonne, c’est tout le navire lyonnais qui a failli couler dans le Tage. Face à un adversaire qui lui avait déjà donné beaucoup de fil à retordre malgré la supériorité numérique de l’aller, Claude Puel osait déjà un onze de départ assez inexpérimenté avec Lovren arrière gauche, Briand dans l’axe, Pied sur l’aile et un milieu Gonalons-Pjanic-Gourcuff. Toutes ces options allaient tourner à l’échec retentissant. Complètement dépassés techniquement, puis physiquement, les joueurs rhodaniens accumulaient les fautes et finissaient logiquement par craquer sur une tête piquée de Kardec sur coup-franc (1-0, 20e). La réaction ne venait pas, et l’OL se mettait même tout seul en grand danger sur un coup-franc raté de Pjanic, puis mal dégagé par Lovren, et qui débouchait sur un contre rondement mené et conclu par une volée en force de Contrao (2-0, 32e). Complètement absents, sans aucun joueur capable de tenir le cuir, Lyon n’en finissait plus de s’écrouler. Garcia en profitait pour corser l’addition sur corner avant la pause devant un Lloris qui se mettait inhabituellement au niveau de ses coéquipiers (3-0, 43e).

A la pause, Puel ne changeait rien, et la seule modification dans le jeu était plutôt due à la baisse de régime du Benfica, qui ne forçait plus trop son talent. Cela n’empêchait pas l’OL de se faire prendre une nouvelle fois en contre, avec une défense aux abonnées absentes qui laissait Contrao filer et battre Lloris d’un subtile lob (4-0, 67e). Gourcuff profitait d’une des rares situations dangereuses pour l’OL pour inscrire un fort joli but d’une reprise croisée en pleine lucarne sur un centre de Lacazette (4-1, 76e), même s’il était difficile d’appeler ça sauver l’honneur. Pourtant, le vent tournait quelque peu et l’OL accélérait enfin. Sur un corner de Gourcuff, Gomis surgissait au second poteau pour pousser le ballon au fond et marquer un but d’une extrême importance (4-2, 85e). Très forts sur le dernier quart d’heure, les Rhodaniens réduisaient même encore le score par Lovren devant des Portugais qui n’avaient plus rien dans les chaussettes (4-3, 93e).

En effet, avec cette triple réduction du score, l’OL regagne l’avantage à la différence de buts face à Benfica, et surtout le match nul de Schalke 04 à Tel-Aviv (0-0) permet à Lyon de se retrouver qualifié quoi qu’il arrive en cas de succès lors du dernier match face aux Israéliens à Gerland. Avec ce que vient de monter l’OL à Lisbonne, cette assurance ne sera pas de trop.

Source: Foot01

Benfica-Lyon: Le résultat du Match

Source: France Football

Benfica-Lyon: Les compositions

Claude Puel a opéré deux changements par rapport au match aller dans son onze de départ face au Benfica Lisbonne, ce mardi, en Ligue des champions. Première nouveauté : Lovren officiera sur le côté gauche de la défense. Makoun, quant à lui, n'opèrera pas sa rentrée au milieu de terrain, où Pjanic est titulaire avec Gonalons. En attaque, Gomis a bien été préservé : Briand est donc titulaire dans l'axe. Deuxième nouveauté : sur le flanc droit, Pied a finalement été préféré à Lacazette.

L'équipe lyonnaise

Lloris, Réveillère, Cris, Diakhaté, Lovren, Gonalons, Gourcuff, Pjanic, Pied, Briand, Bastos.

Benfica : Roberto - Maxi Pereira, Luisao, David Luiz, Peixoto - Garcia, Martins, Coentrao - Salvio - Saviola, Kardec
Source: L'Equipe et Foot01

L'OL de milieu de semaine, celui qu'on aime

Depuis le début de la saison, le scénario est immuable. Lyon souffre dans le championnat de France et se ressaisit en Ligue des champions. Chahuté samedi par Sochaux à Gerland (courte victoire 2-1), l'OL devrait donc briller mardi à Benfica, lors de la quatrième journée d'un groupe B qu'il domine copieusement. La fête serait d'autant plus belle que cette rencontre constitue le 100e match de l'histoire de l'Olympique Lyonnais en C1. Un point suffit à assurer la qualification pour les huitièmes de finale. Mais Claude Puel devra composer sans Lisandro, blessé.

La confirmation de Claude Puel à son poste, mercredi dernier après une défaite à domicile contre le PSG en Coupe de la Ligue, n'a pas eu l'effet escompté. Samedi, à Gerland, l'entraîneur lyonnais a de nouveau été conspué par une partie du public qui réclame désormais non plus sa "démission" mais son "licenciement". Pourtant, Lyon a battu Sochaux (2-1). Mais Lyon n'a pas brillé et est passé tout près d'une nouvelle contre performance à domicile.

Le retour au calme passe donc par les résultats, mais aussi la manière. Cela tombe bien, Lyon sait être brillant en Ligue des champions. Contre le Benfica, il y a deux semaines, les Gones avaient fait montre d'allant et d'efficacité, sous la houlette d'un Yoann Gourcuff retrouvé. Briand et Lisandro avaient marqué. Score final : 2-0. Et une troisième victoire au compteur dans le groupe B après le succès étriqué contre Schalke 04 (1-0) lors de la première journée puis la victoire plus nette sur la pelouse de l'Hapoël Tel Aviv (1-3) lors de la deuxième.

UN POINT ASSURE LA QUALIFICATION

En cas de victoire à Lisbonne, Lyon serait assuré de la qualification pour les huitièmes de finale et prendrait une sérieuse option pour la première place. Un match nul suffirait à assurer au moins la deuxième place, puisqu'il écarterait Benfica à la faveur de la différence de points particulières en cas (peu probable) d'égalité à l'issue de la dernière journée.

Pour cette rencontre que les Lyonnais abordent finalement avec assez peu de pression, Claude Puel doit se passer des services de Lisandro, blessé à un mollet. L'animation offensive sera donc confiée à Bastos, Gourcuff et Briand. Le jeune Lacazette, buteur providentiel samedi contre Sochaux, pourrait être titularisé. Au milieu, Maloun et Gonalons devraient à nouveau être titularisés. Tout comme Kallström, repositionné sur le flanc gauche de la défense pour pallier l'absence de Cissokho.

Source: Sport.fr

Jacques Crevoisier se lâche sur Yoann Gourcuff

(NDLR) A croire que taper sur Yoann Gourcuff est devenu un sport national, voilà maintenant que Jacques Crevoisier s'y colle. Ce monsieur est docteur en psychologie, mais également consultant sportif pour la chaine  Canal+ et coordinateur sportif du FC Sochaux-Montbéliard, club battu par Lyon samedi dernier. Ceci explique peut-être cela...Voici l'article en question:

Gourcuff n’échappe plus à la critique

Epargné jusqu'à présent, Yoann Gourcuff n'échappe plus à la critique à présent. Après Daniel Bravo, c'est au tour de Jacques Crevoisier d'émettre de sérieux doutes sur la réussite au plus haut niveau du meneur de jeu de l'Olympique Lyonnais.

Yoann Gourcuff est encore loin de donner sa pleine mesure avec l'OL.

Acheté 22 millions d'euros – sans les bonus – aux Girondins de Bordeaux l'été dernier, Yoann Gourcuff n'a toujours pas répondu aux immenses attentes placées en lui par l'Olympique Lyonnais. Encore moyen face à Sochaux le week-end dernier (2-1), l'international tricolore, épargné jusqu'à présent, n'échappe plus à la critique à présent.

Pour l'ancien adjoint de Gérard Houllier à Liverpool, Jacques Crevoisier, le meneur de jeu des Gones ne justifie en rien pour le moment l'énorme indemnité de transfert déboursée par l'OL au cours du dernier mercato. «Son bilan est mitigé. Il n'est pas décisif malgré l'attente énorme qu'il suscite. Il a coûté beaucoup d'argent. Il joue très bas. Il fait souvent plusieurs touches de balle avant de passer. Il est inconstant et il n'est pas enthousiasmant. Vu son statut en France et ses émoluments, il ne justifie pas son transfert pour le moment», estime celui qui est aujourd'hui dirigeant au FC Sochaux Montbéliard dans les colonnes de France-Soir.

«Gourcuff ne sera jamais un phénomène»

Crevoisier n'est même pas loin de penser que Gourcuff aurait été vu plus beau qu'il n'est réellement après son extraordinaire saison 2008-09 avec Bordeaux (12 buts en 37 matchs de L1) : «Va-t-il rester un honnête joueur de Ligue 1 qui a sa place dans une équipe de France loin d'être géniale actuellement ou deviendra-t-il un grand joueur capable de jouer dans l'un des dix plus grands clubs du monde ? La question reste posée, mais il n'y a pas de réponse pour le moment.» Voilà qui a le mérite d'être clair.

En attendant, l'ex-adjoint d'Houllier n'est pas le premier à épingler le Lyonnais. Daniel Bravo y était lui aussi allé de son commentaire au sujet de Gourcuff, estimant notamment que l'ancien Bordelais «ne sera jamais un phénomène», tout juste un bon joueur. Sur la pelouse du Benfica Lisbonne ce mardi soir, l'occasion sera donnée au Breton de répondre en partie aux critiques. En songeant aussi qu'il n'a pas que des détracteurs. Récemment, le champion du monde espagnol Xavi en personne affirmait en effet que le Lyonnais était le «prototype même du joueur du Barça»…

Source: Maxifoot