En quête de bonnes sensations, l’OL s’installe pour la semaine dans les Alpes autrichiennes
Zell Am See. C’est dans cette jolie ville des Alpes autrichiennes, perchée à 750 mètres d’altitude au bord d’un lac et au pied d’une station de sports d’hiver, que les joueurs lyonnais vont poursuivre leur préparation estivale entamée jeudi à Tola-Vologe.
La semaine, qui sera ponctuée par un match amical face aux Red Bulls de Salzbourg, vice-champions d’Autriche vendredi prochain, sera mise à profit par le staff lyonnais pour faire franchir aux joueurs de nouveaux paliers dans le travail foncier et technique.
« Les séances seront un peu plus longues que les premières que nous avons faites à Lyon, et on ajoutera aussi quelques réveils musculaires au programme, mais les joueurs toucheront beaucoup le ballon ; la consigne c’est d’être prêt rapidement » explique Robert Duverne, chargé de préparer tout ce beau monde.
Hier en fin de matinée, à l’issue d’une dernière séance d’entraînement sur le sol lyonnais, Rémi Garde se montrait optimiste : « J’ai trouvé des joueurs à l’écoute, disponibles, il y a eu une bonne qualité de travail, sachant qu’on est sur des exigences fortes en matière de foncier. En Autriche, nous ferons du classique, le rythme va s’élever mais il y aura quand même une partie d’activités ludiques. Globalement le groupe est en bonne forme, bien que des joueurs comme Bafé Gomis (qui relève d’une entorse du genou survenue le 16 mai dernier à Brest), Aly Cissokho (opéré de la mâchoire en juin) poursuivent un travail de récupération. John Mensah lui, est jugé médicalement apte après avoir satisfait à une série d’examens, il a commencé à participer aux jeux ce matin (hier) et va pouvoir monter en puissance progressivement ».
Hier matin, le public nombreux présent à Tola-Vologe, n’a pas vu Michel Bastos. Le Brésilien est resté en salle pour des soins, et il sera bien, sauf surprise de dernière minute, dans l’avion pour Salzbourg ce matin. Toujours dans une situation d’attente pour un éventuel transfert, il aurait confié à Rémi Garde qu’il pouvait compter sur lui. C’est le discours également d’Ederson, lui aussi pourtant attiré par l’Italie. Mais a priori, ce n’est pas une intersaison à jouer au bras de fer. La nouvelle donne engagée, avec un nouvel entraîneur, y est probablement pour quelque chose.
Source: Le progrès