Depuis maintenant plus de 6 mois sur ce blog, je relaye les articles et commentaires concernant le joueur de football, Yoann Gourcuff. Mais aujourd'hui, je prends la parole car je suis indignée par l'article à charge du quotidien L'équipe de ce jour.
Je sais bien que ce journal a pris un tournant "people-polémique": Sa Une "va te faire enculer, fils de pute" concernant Anelka et Domenech en est la parfaite illustration. Mais je ne peux pas m'empêcher de m'interroger sur la place du vrai journalisme sportif lorsqu'on lit le dossier préparé par la rédaction de l'équipe sur Yoann Gourcuff.
Quel est donc le but de ce quotidien en livrant un amoncellement de témoignages sur le cas "Gourcuff" ?
Vendre du papier: Possible...
Casser un joueur au plus mal: Probable...
Ou tout simplement faire le buzz autour d'un joueur porteur en terme d'image et de comm': Là (à mon avis) on se rapproche de la vérité.
Je ne m'étends pas sur l'édito qui tient plus de la goujaterie que de l'opinion d'un journaliste professionnel. La plume acide laisse malheureusement sa trace sur l'opinion publique, et c'est bien l'objectif recherché. Mais les journaleux, excusez-moi, les journalistes de l'équipe savent manier l'art et la manière de faire dire aux autres ce qu'ils pensent tout bas. Et les voilà qui tournent à leurs avantages les propos de ses amis et anciens professeurs. Car l'intérêt de cet article est avant tout de montrer qu'ils (les journalistes de l'équipe) ont raison. Le "Yoann Gourcuff" ne parle pas et c'est tout à son tort. Mais surtout il ne leur parle pas à eux, ce qui démontre bien les limites du joueur d'après eux.
Alors bien sur, il y a les critiques, mais qui n'en subit pas dans ce milieu. Quel italien irait descendre le sieur Maldini (reconnu et respecté dans son pays) contre notre petit breton entêté ?
Bien sûr, c'est vrai qu'il traverse une mauvaise passe, qu'il sort d'une année 2010 pénible (entre coupe du monde et six mois désastreux à Bordeaux), qu'il lui faut digérer un transfert onéreux: enfin pour L'olympique lyonnais, ce n'est pas nous qui avons payé. Que passer de la philosophie de jeu Laurent Blanc à "Je crie du banc de touche" Claude Puel n'est pas si simple.
Alors laissons lui le temps de revenir, de s'acclimater à son nouveau club, bref lâchons lui la grappe. Et comme l'avait dit en son temps, Laurent Blanc, lors de sa première saison à Bordeaux: « On peut penser qu'il subit un contrecoup dû à sa notoriété car il a été monté très haut. Comme il a beaucoup joué depuis son arrivée, il a été gagné par une usure, plus mentale que physique. Avec le retour du soleil et un entraînement par jour, il va reverdir, comme le gazon ».
Et puis qui ne s'est jamais trompé? Le Quotidien l'équipe n'avait-il pas prédit l'échec d'Aimé Jacquet avec ses bleus en 1998 ? Avec ce match du 12 juillet 1998 qui avait vu la victoire en Coupe du monde des Français lors d'un France-Brésil, c'était la meilleure réponse que la Bande à Zidane pouvait donner aux journalistes.
Maintenant Yoann, tu sais ce qu'il te reste à faire !
ça tombe bien demain c'est France-Brésil. ;)
Merci à la personne qui a scanné cette une.
Personnellement, je suis très contente de ne pas avoir donné un centime d'euro à ce journal qui développe depuis quelques temps un anti-gourcuff primaire.