lundi 8 novembre 2010

Rennes-Lyon: Popularité intacte pour Yoann Gourcuff. La preuve en vidéo...

A l'issue du match Rennes-Lyon, Yoann Gourcuff s'est arrêté pour signer de nombreux autographes. Malgré quelques sifflets malheureux lors de sa sortie du match, ses supporters étaient nombreux à le guetter...






Source: You tube

L’OL cherche un meneur.


Le temps passe et l’OL semble toujours dans la quête du dépositaire de son jeu. Le Lyon de la grande époque avait son Juninho. Marseille a aujourd’hui son Lucho. Un patron technique sur le terrain, un vrai meneur de jeu qui donne le tempo, accélère les temps forts et démine les temps faibles. Après douze journées de Ligue 1, cette recherche est toujours infructueuse entre Rhône et Saône.

Sur le papier, Lyon possède pourtant deux joueurs capables de tenir ce rôle: Miralem Pjanic et Yoann Gourcuff. Les deux hommes étaient titulaires ensemble à Rennes samedi soir. Ils l’étaient déjà à Lisbonne face à Benfica en début de semaine (3-4). La relation de ces deux joueurs, entre eux, mais également avec les attaquants olympiens, est pour le moment décevante. Le premier est encore très jeune (20 ans). Mais il est dans sa deuxième saison lyonnaise et tarde à mettre sa patte élégante sur le jeu de son équipe.
“À Rennes, on a essayé d’alterner le jeu long et le jeu court, de créer des décalages, se justifie l’ancien Messin. Tout n’a pas été parfait, mais on a quand même eu de bonnes séquences.”

Avec l’arrivée de Gourcuff et la présence de Bastos, buteur sur coup franc à Rennes, Pjanic a également perdu de son influence sur les coups de pied arrêtés. “Il fait partie des tireurs, explique Claude Puel. Comme Yo (Gourcuff) ou Michel (Bastos). Chacun a son registre. Miralem a de la puissance et peut tirer de loin.” Mais il n’est pas en réussite actuellement.

Pour sa part, Yoann Gourcuff a marqué un but à Lisbonne en Ligue des champions qui a sauvé son match. À Rennes, il fut terne. Il n’a qu’une passe décisive à son actif. Là encore, on attend beaucoup plus de l’ex-Bordelais. Il devait être le taulier de l’entrejeu olympien. Il ne l’est pas. Ou pas encore. Il ne pèse pas assez sur le jeu, ses coups de pied arrêtés manquent de précision. Puel mise beaucoup sur lui et le joueur semble usé par la succession des matches. Le public lyonnais s’impatiente et a envie de voir le vrai Gourcuff. Le fond de jeu de l’OL ne s’en porterait pas plus mal.

Source: Le Dauphiné.fr

Gourcuff et Bastos ont fait la paix.

La semaine passée, à l’occasion de la défaite de l’OL contre Benfica, une scène avait surpris tout le monde, lorsque sur un coup-franc, Yoann Gourcuff et Michel Bastos s’étaient légèrement chamaillés pour savoir qui allait le tirer. Mais samedi soir, le calme semblait revenu au sein de l’effectif lyonnais, et c’est d’ailleurs le Brésilien qui a marqué sur coup-franc le but qui a permis à l’OL de ramener un point de Rennes. Revenant sur l’incident de Benfica, Michel Bastos a tenu à s’excuser auprès de Yoann Gourcuff, affirmant que désormais tout était clair dans le fonctionnement des tireurs.

« Mon accrochage avec Yoann Gourcuff à Lisbonne était plus lié à notre match qu'au tir du coup franc, je me suis excusé auprès de lui, car je n'ai pas à crier sur un collègue, maintenant tout va bien », a précisé l’international brésilien.

Source: Foot01

Yoann Gourcuff n'a pas encore trouvé sa place à Lyon: Yoann Gourcuff cahin-caha

Le nouveau meneur de l’OL connaît encore trop d’imperfections pour tirer son équipe vers le haut, comme s’il n’y était pas encore installé.

Yoann Gourcuff n’a toujours pas décollé avec l’Olympique Lyonnais. Et pour l’instant, la recrue olympienne est loin des espérances nées de sa signature pour cinq ans, et de la folie déclenchée le 25 août par sa présentation à Gerland devant 15000 personnes.

Dans son ancien stade de la route de Lorient à Rennes, Yoann Gourcuff a passé son temps à chercher le bon rendement et le geste juste (voir ci-contre). Tout ne tient pas qu’à lui. Mais il faut vraiment se poser la question sur l’utilisation du joueur dans l’équipe, ce qu’on lui demande, et son entente avec ses coéquipiers. Pour l’international français, le temps de l’effet de surprise est passé. Il est désormais connu, et ne surprend plus.

La manière dont les Rennais sont allés le chercher et le provoquer ne trompe pas. Et du coup l’influence du deuxième plus gros transfert du club (22 millions d’euros associés à 4,5 millions d’euros de bonus) derrière Lisandro (24 millions) n’est absolument pas significative. Contre Lille le 20 octobre, l’ex-bordelais avait trouvé le chemin des filets, et face à Benfica, il s’était plutôt bien comporté en faisant jouer ses partenaires. Mais il n’a pas confirmé. « On voit un joueur qui est en manque de confiance.

Devant Arles, il est sorti à la pause, à mon avis trop tôt, car un joueur de ce calibre devait être en mesure face à Arles de faire un geste décisif. Face à Benfica, il avait été remplacé à vingt minutes de la fin, et son entrée en jeu contre le PSG à la 86e, et pour les prolongations, n’a rien donné », précisait récemment Bernard Lacombe. Et si Claude Puel après le match contre Lille avait insisté sur « la montée en puissance de Yoann », l’espérance est retombée d’un cran au sujet de l’un des créateurs des Bleus dont l’état de forme est trop fluctuant.

Dans un entretien qu’il avait accordé au Progrès, il y a trois semaines, Yoann s’était déclaré assez « confiant » sur son intégration lyonnaise. « Je suis persuadé que nous trouverons rapidement les automatismes », disait-il. Encore à l’hôtel et pas vraiment installé de plain-pied dans la vie lyonnaise, il est donc après quinze matches sous le maillot lyonnais (2 buts, 1 passe décisive et 3 avants dernières passes dont une très belle à Nancy) à l’image des carences de son équipe.

« En début de match devant Rennes, on n’a pas pu faire des choses parce que nous n’avions pas assez de concentration et de qualités techniques pour essayer de garder le ballon. Mais les Rennais ont fait un gros pressing, et le méritent leur revient aussi. Rennes a su nous pousser à la faute. Rennes allait vite de l’avant, on voulait mettre notre jeu en place d’entrée, mais on n’y est pas parvenu », explique Yoann.

Sur les coups francs, Yoann avait prévenu : « Je ne suis pas Juninho ». Mais Claude Puel a son idée : « Il peut apporter sur les coups de pied placés, excentrés, corners, ou en finesse». Plus globalement, étant donné sa réputation et ce qu’il a déjà fait sur un terrain, les observateurs attendent de le voir plus libéré, heureux et épanoui dans sa nouvelle équipe. A ce jour ce n’est pas le cas.

Source: Le Progrès.fr