Les saisons se suivent et ne se ressemblent pas. L’an dernier à la même époque, l’OL préparait sa demi-finale aller de Ligue des champions face au Bayern au sortir d’une belle partie de manivelle à Bordeaux, cette fois en championnat. Un rythme infernal, à raison de deux matches par semaine, que tous les footballeurs rêvent de voir peupler leur quotidien, même si les jambes ne suivent pas toujours à l’heure du sprint final.
Au moins, les Lyonnais ne pourront pas invoquer la fatigue lorsqu’ils retrouveront la compétition mercredi prochain face à Montpellier, après dix jours de relâche. Depuis le début de saison, hors les périodes dévouées aux rencontres internationales qui concernent une bonne partie de l’effectif, l’équipe première ne s’est jamais retrouvée avec un tel laps de temps entre deux matches. C’est dû autant à leurs défaillances récurrentes en coupes qu’au changement de calendrier, justement lié à la présence des Héraultais en finale de la Coupe de la Ligue face à Marseille ce samedi. Comment, dès lors, gérer cette mini-trêve alors qu’il ne reste plus, en tout et pour tout, que sept rendez-vous de L1 à honorer d’ici le 29 mai, date du clap de fin ?
Plus tôt dans la compétition, Claude Puel aurait pu être tenté d’emmener ses troupes en stage pour, notamment, parfaire leur condition physique.
Mais à ce stade avancé du championnat, c’est d’abord de récupération dont les Lyonnais ont besoin. Autant dans les corps que dans les têtes, après la déconvenue parisienne de dimanche dernier. En repos depuis lundi après-midi, les coéquipiers de Toulalan ne reprendront le chemin de l’entraînement que demain. Et encore pour « deux séances à l’extérieur » qu’on qualifiera de ludiques avec du VTT et des activités diverses le jeudi et du foot en salle vendredi. Du jeu pour mieux retrouver l’envie de jouer ? Ce n’est que samedi qu’ils prendront le chemin de Tola-Vologe pour toucher le ballon. Reste maintenant à savoir si ce repos forcé est un mal pour un bien, ou plus concrètement s’il vaut mieux enchaîner les matches et garder le rythme ou, comme Lyon, penser à autre chose ? Réponse dans une semaine, sur le coup des 19 heures, face à des Montpellierains a priori fatigués après leur débauche d’efforts espérés face à l’OM, un rival direct de l’OL.
Source: Le progrès