Le 4-3-3 à la lyonnaise a-t-il vécu ? Instauré en 2002 par Paul Le Guen afin de favoriser l'expression de Juninho, ce systèsme a prévalu durant une décennie malgré le départ du stratège brésilien et les changements d'entraîneurs. Mais une petite révolution s'est opérée depuis le dernier derby remporté il y a deux semaines à Saint-Etienne (1-4). Après l'ouverture du score des Stéphanois, Claude Puel a modifié son schéma tactique pour passer en 4-2-3-1. Une organisation qui a été reconduite face au Real Madrid (1-1) et à Lille (1-1), dimanche.
«C'est un système qui nous donne un certain équilibre», souligne l'entraîneur lyonnais, dont la formation a concédé très peu d'occasions lors de ses deux dernières rencontres. Ce changement a surtout permis à Yoann Gourcuff, qui évolue plus haut, d'être plus influent sur le jeu de l'OL. «Dans ce système de jeu, je peux être plus utile, me balader plus facilement dans les intervalles et être également davantage en soutien de Bafé [Gomis]», apprécie le meneur de jeu.
Toutefois, Claude Puel a indiqué que ce système n'était pas immuable. «Ce qui est intéressant, c'est de pouvoir disposer de plusieurs systèmes et de les appliquer en cours de match. ça dépend aussi des joueurs qui sont alignés. En 4-2-3-1, nous avons besoin de joueurs sur les côtés qui soient capables de faire des efforts.» Avec le prochain retour de Lisandro, l'OL devrait ainsi revenir à son bon vieux 4-3-3. «Avec Licha, ce sera différent», a prévenu Claude Puel, dimanche, sur OLTV. Selon, lui, les caractéristiques de l'Argentin ne lui permettent pas d'évoluer dans cette nouvelle organisation, tout du moins quand Gomis est aligné à la pointe de l'attaque. «Licha n'est pas un joueur de couloir et sur le côté gauche il se trouve en délicatesse», avait déclaré Puel à l'issue du derby.
Source:20minutes.fr
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