Gourcuff, l'homme pressé
Pour sa première apparition en Ligue 1 de l'année 2012 mercredi, à Toulouse, Yoann Gourcuff n'a pu empêcher la déroute de l'OL au Stadium (3-0). Un contexte presque secondaire pour le milieu de terrain international engagé dans une véritable course contre la montre d'ici la fin de saison afin de convaincre Laurent Blanc de le retenir pour l'Euro et de retrouver du même coup une valeur marchande intéressante.
Vingt-sept petites minutes de jeu: remplaçant de Clément Grenier mercredi, au Stadium de Toulouse, à la 64e minute d'un match que l'Olympique Lyonnais perdait alors déjà deux buts à rien, Yoann Gourcuff n'aura pas pu faire de miracles en Haute-Garonne. Une prestation correcte, pour cette huitième apparition de la saison en Ligue 1, qui pour un joueur absent depuis plus de trois mois -son dernier match datait du 21 décembre dernier, à Valenciennes-, ne pouvait guère espérer beaucoup mieux. Surtout dans un tel contexte d'une équipe lyonnaise au plus mal et balayée au final (3-0).
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Gourcuff, joker en sursis
Le meneur lyonnais a enfin rejoué à Toulouse où son équipe a sombré mercredi (3-0). Il pourrait débuter devant Lorient dimanche. Après une saison gâchée, il y a peu de chances qu’il joue l’Euro en juin.
Le contexte n’était pas des plus simples, mais Yoann Gourcuff n’a pas été plus mauvais que ses partenaires. À l’heure où l’OL a subi sa onzième défaite de la saison, son pire total depuis quatorze ans, la rentrée à Toulouse du meneur de jeu est paradoxalement une bonne nouvelle. Cela faisait plus de deux mois que le n° 29 lyonnais n’avait pas joué (c’était contre Nicosie en Ligue des champions, début mars) et près de quatre qu’il n’avait pas foulé une pelouse de Ligue 1 (à Valenciennes, fin décembre). La faute à des adducteurs sifflants.
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