Sorti à la mi-temps au Parc, Yoann Gourcuff a essuyé un désaveu. Suivra-t-il Cris sur le banc ?
Alors, avec ou sans Gourcuff? Voilà une bonne question d’actualité sur laquelle plancher pour l’OL. Le dilemme existe et visiblement aussi dans l’esprit de Claude Puel. Au Parc avec l’ex-Bordelais installé en position axiale dans le 4-2-3-1 qui semblait dessiné pour lui, l’OL n’a pas livré sa meilleure période
.
A un quart d’heure de la pause, Bafé Gomis est même venu le long de la touche parler à son entraîneur, comme s’il souhaitait un changement de système, en l’occurrence un 4-4-2 identique à celui du PSG. Dans la foulée ou presque, Gourcuff s’est décalé à gauche, et l’OL a évolué en 4-4-2, avec Lisandro plus près de Gomis. Pendant ce temps, Ederson s’échauffait.
A la mi-temps, Gourcuff est donc resté au vestiaire, et l’OL a mieux joué, s’est créé au moins deux très belles occasions. Le verdict final est pourtant paradoxal. Avec Gourcuff sur le terrain, les Lyonnais ont tenu le 0-0, même si Paris aurait pu mener au score. Sans lui, ils ont fini par concéder un but et la défaite alors qu’ils étaient beaucoup mieux...
Au-delà des impressions et du constat, ce sont les tâtonnements de Claude Puel concernant son système et son équipe, qui interpellent.
A sept ou huit journées de la fin, l’OL en est encore à réfléchir à la meilleure formule. L’entraîneur lyonnais, sentant peut-être arriver le bout du chemin pour lui à Lyon, prend des décisions qu’il n’aurait peut-être pas prises avant, quand il devait faire coïncider parfois choix sportifs et politiques.
La plus spectaculaire d’entre elles a été la mise sur la touche du capitaine Cris depuis deux matches, payant peut-être à la fois ses rapports compliqués avec l’entraîneur, ses performances irrégulières et sa charge froide sur Clément Grenier à l’entraînement deux jours après le nul concédé à Nice.
Le retour de Jérémy Toulalan en défense centrale est un choix de coach têtu - ce qui n’est pas qu’un défaut - huit mois après une première expérience peu concluante.
Claude Puel l’a justifié aussi par le fait qu’il lui fallait titulariser Maxime Gonalons, pourtant laissé aux oubliettes pendant trois mois. Le jeune milieu de terrain vient de jouer trois matches de suite, et s’est montré à la hauteur de la tâche. Mais il n’empêche, tout cela est dur à suivre.
Que va-t-il se passer maintenant avec Yoann Gourcuff? Jérémy Toulalan a plaidé la cause de son coéquipier après le match: «Il vit une situation difficile, il est sûrement le premier à vouloir que la saison se termine le plus rapidement possible, il est l’un des transferts les plus onéreux de l’histoire du club et on en parle souvent. Il faut lui laisser le temps, même si on sait que dans le foot on n’en a pas. De grands joueurs ont eu besoin aussi d’un temps d’adaptation à l’OL.» Puel, qui n’a pas tranché sur le débat du système de jeu, continue donc ses mélanges.
«Ederson a apporté plus de solidité et de cohésion», a-t-il souligné au Parc après avoir confirmé qu’il avait sorti Yoann Gourcuff sur un choix tactique à la mi-temps. Cela ressemble à un désaveu. Gourcuff n’y est pas, c’est vrai. Faut-il alors le maintenir absolument dans le onze titulaire lors du ou des matches à venir? Au vu de ses prestations, c’est non. On persiste à penser qu’il deviendra performant à l’OL, mais peut-être pas cette saison.
Source: Le Progrès
Les autre joueurs ont ils été performants lors de la 1ère mi temps?Yoann Gourcuff a t il été tout seul en 1ère mi temps?Que je sache un match
RépondreSupprimerc'est 11 joueurs,un système de jeu,du mouve
ment,un entraîneur.Pourquoi toujours le stigma
tiser?Pourquoi 2 poids 2 mesures?Pourquoi dénigrer chez l'un ce que vous encensez chez l'autre?Pourquoi accabler toujours le même?
C'est facile de s'acharner sur un joueur de ne souligner que le mauvais alors que le système de
RépondreSupprimerjeu change sans arrêt qu'il n'y a pas de mouvement.Les médias feraient bien de le laisser en paix et d'arrêter de décortiquer tous ses faits et gestes.Le prix du transfert ne
justifie pas tout.