Brillant vainqueur (2-0) face au Benfica, dans une ambiance digne de la Ligue des champions à Gerland, l'OL a un pied et demi en huitième de finale. Et prouve qu'il n'est plus du tout le même qu'il y a un mois.
Moins d'un mois après la défaite face à Saint-Etienne dans le derby (0-1), l'OL ne semble plus du tout convalescent. La probante victoire ce mercredi soir contre le Benfica (2-0), la troisième en trois matches de Ligue des champions, ne permet pas seulement à Lyon d'entrevoir de plus en plus clairement son huitième huitième de finale de Ligue des champions consécutif. Car la manière dont le club rhodanien a su rester leader de son groupe B, trois points devant une équipe de Schalke 04 qui a dans le même temps étrillé l'Hapoël Tel-Aviv (3-0), est vraiment rassurante. L'ambiance électrique et festive dès l'entrée des deux équipes laissait entrevoir une belle soirée européenne : les joueurs ne l'ont pas gâché. Pour l'occasion, et une fois n'est pas coutume, Claude Puel avait d'ailleurs opté pour une composition d'équipe offensive en associant Gourcuff et Pjanic à Gonalons dans l'entrejeu, Toulalan étant blessé. Un choix vite payant puisqu'une minute après une frappe rasante sur le poteau de Michel Bastos (20e), intenable durant le match, son équipe a ouvert le score sur une action splendide initiée par Gourcuff et conclue par Briand (21e, 1-0), sur un centre de Bastos.
Quatrième but en trois matches pour Lisandro.
Beaucoup plus techniques que les Portugais dans l'entrejeu, et surtout enfin au top physiquement, les Lyonnais ont purement et simplement imposé leur loi. L'arbitre, lui, en a fait de même juste avant la pause en excluant logiquement Gaitan (43e), coupable d'une deuxième faute inutile et flagrante, comme la première. En supériorité numérique, la tâche est alors devenue encore plus facile. Les Lyonnais ont su la rendre encore plus aisée en pressant encore plus haut, et plus fort, des Lisboètes qui manquaient d'expérience mais aussi de force offensive en l'absence de leur goleador paraguayen Oscar Cardozo. Les Lyonnais, en revanche, pouvaient une nouvelle fois compter sur le leur : Lisandro Lopez. L'Argentin, lui aussi de plus en plus affûté, leur a offert le break de près, après une tête sur le poteau de Briand bien suivie (51e, 2-0). Son quatrième but en quatre matches, toutes compétitions confondues ! Et sans trois arrêts de classe de Roberto Jiminez (59e, 62e), dont deux sur la même action (62e), la quatrième victoire consécutive de l'OL toutes compétitions confondues aurait même été beaucoup plus large. «On ne va pas faire la fine bouche», a cependant assuré Jimmy Briand après le match, bien conscient qu'il y a encore peu de temps, son équipe était au bord du gouffre. Elle en est désormais bien loin.
Source: France Football
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