jeudi 13 janvier 2011

Christian Gourcuff critique le déferlement médiatique dont est victime son fils, Yoann.

Adversaire de l’OL samedi avec Lorient, Christian Gourcuff défend un joueur particulièrement attendu. Revenu à Lorient depuis 2003, Christian Gourcuff est un acteur important du football français. En raison, d’abord, de sa compétence, mais aussi parce qu'il est le père d’un joueur hypermédiatisé. Premier adversaire de l’OL samedi à Gerland, le Breton parle foot et évoque qui vous savez.

Que faut-il pour que votre fils retrouve son niveau ?
Déjà, qu’il joue. Son dernier match de championnat remonte à Lens le 21 novembre et je crois qu’il n’a pas accompli une mauvaise mi-temps. Qu’on le juge au moins quand il est sur le terrain. Il n’a pas fait que de bons matches. Mais tant qu’il ne joue pas, on ne peut pas dire qu’il est mauvais.

Comment l’avez-vous retrouvé à Noël ?
Le plus difficile, c’est quand on est blessé. On ne peut pas se défendre. Aujourd’hui, on ne parle plus de foot et du terrain et si on se laisse polluer par tout cela, ça devient ingérable. Face aux déviances d’Internet et à un certain aspect médiatique, il faut se doter d’une carapace. C’est devenu très difficile pour quelqu’un qui ne triche pas et refuse la langue de bois.

Comment vit-il cette période ?
Chaque personne a sa propre sensibilité. Il y a bien sûr une forme d’incompréhension. L’équipe de France, c’était une chose. Les déclarations de Maldini, c’est autre chose. L’intention de nuire est évidente. C’est un déballage qui n’a pas de sens et Yoann n’a pas besoin de répondre. Qu’il ait eu un problème d’adaptation est aussi une évidence. Mais, je suis très au courant de ce qui se passait à Milan et comment cela s’est passé. Le Milan est un club très fermé constitué d’anciens. C’est d’ailleurs son problème et qu’il n’ait pas fait copain-copain avec un joueur de 38 ans, c’est comme ça. Ma seule préoccupation, c’est qu’il retrouve du plaisir à jouer. Il a besoin d’éprouver des sensations, comme n’importe quel joueur.

Source: Le Progrès

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