Opération de Yoann Gourcuff: Décision demain !

Blessé à la cheville gauche, le meneur de jeu pourrait finalement être opéré. Décision demain

Ce qui devait être la saison de la rédemption commence mal pour Yoann Gourcuff. Il se pourrait que l’international français n’en voit même pas le début. La raison de ce nouveau contretemps ? Sa cheville gauche, qui avait subitement enflé un matin au réveil la semaine dernière lors du stage en Autriche. Rentré prématurément de Salzbourg afin de suivre un premier protocole de soins, le joueur ressent toujours une douleur au moment de frapper ou de faire des passes. « Je crois que j’ai un petit bout d’os qui se balade dans l’articulation et qui a rayé le cartilage » a expliqué hier le Breton.

Si l’ex Bordelais a repris l’entraînement avec le ballon mardi et qu’il a participé hier à la séance du matin, l’infiltration prodiguée ce week-end ne semble pas avoir l’effet escompté. «Actuellement, je ne peux pas disputer de match» assure t-il. L’autre solution serait alors l’opération. En croisant les doigts, Rémi Garde et le staff médical se sont donnés jusqu’à demain avant de trancher. « On a encore l’espoir que le premier protocole fonctionne. Mais il est clair qu’on est dans le temps de la décision, dans un sens ou dans l’autre. On ne peut nier que Yoann n’est à 100 % ni techniquement, ni physiquement ».

Le scénario le plus radical entraînerait une indisponibilité de Gourcuff d’environ un mois. Outre, évidement, le match amical à Genk samedi, Il raterait non seulement la reprise du championnat (le 6 août à Nice) mais aussi sans doute le match aller du barrage de Ligue des champions (le 16 ou le 17 août). Là encore, Garde se veut optimiste. « Ce serait limite mais Yoann est un garçon consciencieux qui fera tout pour revenir. »

Reposé mentalement après quatre semaines de trêve qui lui ont permis de « s’aérer la tête », affûté physiquement au sortir de sa cure à Merano, ce coup dur tombe au plus mauvais moment.

Le milieu de terrain comptait sur la préparation pour s’intégrer pour de bon dans le jeu lyonnais et le nouveau dispositif tactique mis en place. « C’est là qu’on prend l’essence pour toute la saison, qu’on trouve des automatismes, des idées communes sur les différentes animations ». Le numéro 29 va devoir sans doute encore courir contre le temps, lui qui espérait avoir rangé au rayon des mauvais souvenirs le mal mystérieux qui l’a rongé la saison passée. « Aujourd’hui, je me sens plus tonique, plus léger. La saison dernière, j’ai énormément travaillé mais paradoxalement, je ne me sentais pas bien du tout physiquement. J’étais capable de courir longtemps mais je n’avais pas de jus. » Le public lyonnais va donc devoir patienter une fois de plus avant de (re)découvrir celui qui avait enflammé la Gironde. Philosophe, le meneur de jeu dit raisonner « désormais à court terme, sans se projeter ». Histoire de revenir plus vite ?

Source: Le progrès