Ajaccio ce soir en L1, Kazan mardi en barrage aller de Ligue des Champions. Le pont du 15 août n’est pas chômé pour Rémi Garde et l’OL.
L’été est enfin arrivé sur Lyon et pour ceux qui n’ont pas la chance d’aller pour le pont du 15-août, prendre l’air à la montagne, à la mer ou en bord de lac, l’occasion est belle de s’offrir un grand pont de football à Gerland ce soir et mardi.
Deux matches au menu, contre Ajaccio tout d’abord en Ligue 1, et le Rubin Kazan ensuite en barrage aller de Ligue des Champions, s’offrent à la conquête d’une équipe lyonnaise désireuse de surfer sur la vague de son premier succès à Nice (3-1) il y a une semaine.
Pour Rémi Garde qui vivra son baptême du feu d’entraîneur dans un stade dont il connaît tous les recoins, c’est la promesse d’une aventure passionnante, excitante. «Oui, j’ai un peu de stress!» a-t-il admis jeudi lors de son point-presse dans un grand sourire.
Un stress qu’il fait pourtant passer au second plan. «Ce qui m’intéresse, c’est le groupe, les joueurs. Mon cas personnel n’est pas important, mais je suis très heureux et fier.»
Jeudi, la perspective de cette première à Gerland, était surtout encombrée d’incertitudes liées à l’effectif. Les blessures de Cris et Mensah, même de caractère seulement passager, étaient suffisamment ennuyeuses pour l’entraîneur. Si le noyau dur de l’équipe de l’an dernier est toujours là, à l’exception de Toulalan, la répartition des postes n’est pas un modèle d’équilibre, surtout quand quatre joueurs cadres sont sur le flanc, et sept jeunes talents exilés pour quelques jours encore en Colombie pour la Coupe du monde U20.
C’est l’explication de l’arrivée en urgence du défenseur burkinabé Bacary Koné jeudi après-midi en provenance de Guingamp. Une nouvelle tête que le public lyonnais découvrira à l’heure du match, puisqu’il est qualifié et probablement titulaire. Mais à l’OL, un Koné va désormais en cacher un autre, le jeune milieu de terrain malien Sidy Koné (19 ans), arrivé l’an dernier au centre de formation du club. Prometteur, il est déjà dans le groupe pro, et ses débuts en L1, ne sont plus qu’une question d’heures ou de jours.
Le paradoxe veut que cet OL nouvelle vague s’appuie à la fois sur les riches investissements du passé (Lisandro, Gourcuff, Gomis, Bastos, Cissokho, Källström, puisqu’aucun n’est parti) et sur les jeunes pousses de son centre de formation, sommées de franchir les étapes un peu plus vite désormais.
Le club voulait alléger sa masse salariale de 30 à 40%, mais est loin du compte à dix-huit jours de la fin du mercato. C’est mieux pour l’entraîneur. «Le club avait pris certaines positions sur un certain nombre de joueurs, qui aujourd’hui ne sont pas vérifiées. Mais je suis ravi par exemple que Michel Bastos reste chez nous, car il fait partie des joueurs importants» confie Rémi Garde.
Des joueurs importants, qui vont donc probablement peu «tourner» dans l’enchaînement des deux matches en trois jours qui attendent l’OL. «L’idéal serait de mixer un peu car on aura besoin de fraîcheur et de changements de rythme, surtout au deuxième match, mais on est en début de saison, et les joueurs ont aussi besoin de repères» explique l’entraîneur. La blessure de Cris a, on l’aura compris, bousculé un peu l’idée de départ.
Source: Le progrès.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire