lundi 11 octobre 2010

France-Roumanie: Les Cahiers du Football ont observé les joueurs.

Morceaux choisis:

Très vite à température (premier débordement côté gauche à la 6e minute, centre dangereux, 11e, tentatives de combinaison avec Benzema,15e et 16e, Nasri éclaire cette entame d'un excellent décalage pour Malouda et la meilleure occasion de la première mi-temps (19e). Il a touché beaucoup de ballons en jouant de sa vivacité et de sa technique (une talonnade pour dévier un centre de Valbuena vers Mvila – 43e), et parfois préféré la solution individuelle: un tir contré au sortir d'une série de dribbles (44e) et un rush dans l'axe gauche pour obliger Pantelimon à une double parade, échouant de peu (59e). En verve sur le terrain (surtout en première période), mais pas totalement convaincant pour assurer l'animation offensive, il voit son remplaçant du soir tirer les marrons du feu...

Individualiste dans ses prises de balle, déshérité du brassard, loin de son niveau en club, oubliant de servir Yoann Gourcuff... Avec de tels symptômes, faut-il penser que Malouda est encore sous l'emprise de l'esprit de Knysna? Il ne se signale pas avant la 19e minute et un tir qui ne trouve que le petit filet, rate un une-deux avec Benzema (32e) et un tir à distance, beaucoup trop enlevé (38e). Seule lumière dans sa première mi-temps: Il donne la bonne impulsion sur l'action qui conduira Benzema à enrouler un tir près du poteau opposé (41e). Pour quelques centres corrects (70e et 85e) et un autre excellent (87e), il a collectionné un petit pont raté (78e), un tir dévissé au milieu d'une course (80e) et un up and under (90e+2). Un tir du droit depuis l'axe, non cadré et dévié en corner (50e), ne suffit pas à sauver une prestation étonnamment décevante.

 
Gourcuff s'est appliqué à orienter le jeu tout en contribuant à la domination athlétique des Bleus en fin de match, avec des ballons récupérés comme sur cette action qui le verra ensuite alerter Mvila en retrait (88e). Auteur d'un joli geste défensif en pleine surface (90e), il amorce aussi le contre du deuxième but.

Payet se lance, au premier ballon touché, dans une chevauchée conclue par une frappe qui met Pantelimon en difficulté (90e+1). Un prélude à son petit chef-d'œuvre de l'ultime minute: il a fallu une fraction de seconde aux spectateurs et aux téléspectateurs pour comprendre que le Stéphanois avait mis tout le stade sur pause en arrêtant le ballon sur sa feinte de centre, et ouvert une faille dans l'espace permettant à Gourcuff marque un but simplissime. Comme l'a dit Arsène Wenger, au paroxysme de l'enthousiasme: "M'enfin ce que fait Payet là, c'est classe quand même".

Source: Les Cahiers du Football. L'article dans son intégralité: Cliquez ici

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