On a souvent coutume de s'extasier (sans doute un réflexe cathodique) devant les matchs où il y a eu avalanche de buts. Ce Benfica-Lyon en fait partie. Le mec qui n'a pas vu la rencontre et qui découvre le score doit se dire : "Wow, score final 4-3, ça devait être un sacré match"... Pour qui l'a vu, le constat n'est pas exactement le même. Perso, j'ai assisté à un pauvre match, avec un niveau de jeu tout simplement indigne de la Ligue des Champions.
Entre les pitoyables 70 premières minutes des Gones et les indigentes 20 dernières des Lisboètes, il n'y a finalement jamais eu de match puisque les deux formations n'ont jamais "joué" au même moment. Pendant plus d'une heure, je me suis fait plusieurs fois cette réflexion : "Cette fois ça y est, les joueurs ont lâché Puel..." De Lloris à Briand - même si l'ancien Rennais est sans doute le seul à exclure du naufrage - il n'y avait rien. Encéphalogramme désespérément plat.
Déjà, quelle idée saugrenue d'avoir placé au poste d'arrière gauche Lovren, 1,90 et droitier, quand tu as dans tes rangs le titulaire du poste en équipe du Brésil ? Il n'aime pas jouer arrière gauche ? Non, mais et puis quoi encore !? Quand il n'y a pas d'autre alternative, le joueur est censé se plier à la décision de son coach. D'ailleurs, hasard ou pas c'est quand Bastos est finalement passé à ce poste de latéral gauche après la sortie de Diakhaté que l'OL a commencé à relever la tête.
Après, il y a les buts. Sur le premier et le deuxième, il n'y a aucun marquage. Sur le troisième, Lloris est aux fraises. Il n'y a que sur le quatrième - un modèle de contre conclu par un bijou de Coentrão - que la responsabilité directe d'un joueur n'est pas engagée. Plus globalement, la formation de Claude Puel a affiché un niveau physique extrêmement creux. Pourtant, on ne peut pas dire que les organismes de Lovren, Pjanic ou Pied soient très sollicités depuis le début de la saison...
De "gros bouillon" à "bonne opération"
Et puis ce milieu en triangle Gonalons-Gourcuff-Pjanic, qui avait si bien fonctionné il y a quinze jours a complètement explosé et s'est fait dévorer tout cru par son homologue benfiquiste. Jusqu'à ce fameux dernier quart d'heure où, contre toute attente, l'OL a marqué à trois reprises en profitant de l'apathie générale du Benfica. Réaction d'orgueil ou simple conséquence du trou d'air portugais ? Difficile à dire.
Toujours est-il que Gourcuff, inexistant pendant 1h10, s'est réveillé en sursaut à partir de la 75e, d'abord en scorant puis en frappant les deux coups de pieds arrêtés qui amènent les deuxième et troisième buts lyonnais. Et ce qui ressemblait à un bon gros bouillon proche de l'humiliation s'est transformé par la grâce de ces 20 dernières minutes en "bonne opération" puisque l'OL garde l'avantage du goal average particulier face aux Portugais, ce qui ne sera peut-être pas anodin au moment de faire les comptes.
En définitive, on sait pas trop quoi retenir de ce match bizarroïde. Dans le meilleur des cas - et surtout si l'on n'est pas supporter lyonnais -, on l'aura trouvé rigolo. D'un niveau très moyen mais marrant par son scénario. Il n'en reste pas moins que la production fournie par l'OL soulève encore beaucoup d'interrogations. Tout n'est pas à jeter, loin de là. Mais on sent bien que dans son jeu, Lyon ne peut s'appuyer sur aucune certitude.
Entre les pitoyables 70 premières minutes des Gones et les indigentes 20 dernières des Lisboètes, il n'y a finalement jamais eu de match puisque les deux formations n'ont jamais "joué" au même moment. Pendant plus d'une heure, je me suis fait plusieurs fois cette réflexion : "Cette fois ça y est, les joueurs ont lâché Puel..." De Lloris à Briand - même si l'ancien Rennais est sans doute le seul à exclure du naufrage - il n'y avait rien. Encéphalogramme désespérément plat.
Déjà, quelle idée saugrenue d'avoir placé au poste d'arrière gauche Lovren, 1,90 et droitier, quand tu as dans tes rangs le titulaire du poste en équipe du Brésil ? Il n'aime pas jouer arrière gauche ? Non, mais et puis quoi encore !? Quand il n'y a pas d'autre alternative, le joueur est censé se plier à la décision de son coach. D'ailleurs, hasard ou pas c'est quand Bastos est finalement passé à ce poste de latéral gauche après la sortie de Diakhaté que l'OL a commencé à relever la tête.
Après, il y a les buts. Sur le premier et le deuxième, il n'y a aucun marquage. Sur le troisième, Lloris est aux fraises. Il n'y a que sur le quatrième - un modèle de contre conclu par un bijou de Coentrão - que la responsabilité directe d'un joueur n'est pas engagée. Plus globalement, la formation de Claude Puel a affiché un niveau physique extrêmement creux. Pourtant, on ne peut pas dire que les organismes de Lovren, Pjanic ou Pied soient très sollicités depuis le début de la saison...
De "gros bouillon" à "bonne opération"
Et puis ce milieu en triangle Gonalons-Gourcuff-Pjanic, qui avait si bien fonctionné il y a quinze jours a complètement explosé et s'est fait dévorer tout cru par son homologue benfiquiste. Jusqu'à ce fameux dernier quart d'heure où, contre toute attente, l'OL a marqué à trois reprises en profitant de l'apathie générale du Benfica. Réaction d'orgueil ou simple conséquence du trou d'air portugais ? Difficile à dire.
Toujours est-il que Gourcuff, inexistant pendant 1h10, s'est réveillé en sursaut à partir de la 75e, d'abord en scorant puis en frappant les deux coups de pieds arrêtés qui amènent les deuxième et troisième buts lyonnais. Et ce qui ressemblait à un bon gros bouillon proche de l'humiliation s'est transformé par la grâce de ces 20 dernières minutes en "bonne opération" puisque l'OL garde l'avantage du goal average particulier face aux Portugais, ce qui ne sera peut-être pas anodin au moment de faire les comptes.
En définitive, on sait pas trop quoi retenir de ce match bizarroïde. Dans le meilleur des cas - et surtout si l'on n'est pas supporter lyonnais -, on l'aura trouvé rigolo. D'un niveau très moyen mais marrant par son scénario. Il n'en reste pas moins que la production fournie par l'OL soulève encore beaucoup d'interrogations. Tout n'est pas à jeter, loin de là. Mais on sent bien que dans son jeu, Lyon ne peut s'appuyer sur aucune certitude.
Source: Le Blog de Pierrot Le Foot
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