La presse lusitanienne n'est pas tendre avec Lyon, battu 4-3 sur la pelouse de Benfica mardi. Bastos et Pjanic sont les plus critiqués et Gourcuff sort légèrement du lot. Les trois buts lyonnais? Un relâchement lisboète en vue du match à Porto, rien d'autre... Revue de presse à Lisbonne.
Les quotidiens sportifs portugais s'enflamment ce mercerdi matin. Logique. "Presque parfait" titre A Bola qui insiste sur les "70 minutes de rêves" du Benfica Lisbonne. "Diaboliques", lance de son côté O Jogo ou encore "Ce Coentrao vaut de millions" pour Record qui n'oublie pas le "fantastique" Carlos Martins, auteur de quatre passes décisives. Bien sûr, chaque journal n'occulte pas le dernier quart d'heure "stupide" des Lisboètes où "en remplaçant petit à petit les meilleurs joueurs en vue du match à Porto, Jorge Jesus a enlevé aux supporters le souvenir d'une nuit encore plus magique, historique et glorieuse" (Vitor Serpa dans A Bola).
Dans toute cette euphorie, il y en a un peu pour Lyon tout de même. Dans le baromètre de Record, la catégorie "mauvais" va à "l'apathie lyonnaise" qui a suivi le premier but des Lisboètes. Pour Antonio Varela, Lyon a montré le visage d'une équipe "banale" et "sans grande qualité". Pour O Jogo, Yoann Gourcuff était "bien seul" tout comme Maxime Gonalons, "incapable de freiner le jeu portugais". Miralem Pjanic est "passé à côté de son match" alors qu'Anthony Reveillère et Pape Diakhité "semblaient s'être lancés dans un duel pour savoir qui commettrait le plus d'erreurs".
"Puel a vu l'enfer"
Michel Bastos en prend aussi pour son grade. "Une vraie désillusion" pour A Bola qui explique que le joueur, placé sur le côté droit, n'est pas parvenu à contrôler Coentrao. En ce qui concerne la tactique et le jeu lyonnais, les quotidiens sont tous unanimes. Si Lyon a eu le ballon, il n'a pas "su quoi en faire". Au contraire des Portugais qui n'ont eu que 43% de possession, mais ont pu compter sur la "vista" et le "dernier geste" de Carlos Martins. Pour Record, qui note aussi les entraîneurs, Claude Puel obtient 2 sur 5: "Il a vu l'enfer mais est parvenu à s'en sortir. Il a retourné son équipe sans jamais faire preuve de conformisme".
Enfin, toujours dans Record, une rubrique plutôt amusante (Off the Record) où les journalistes imaginent ce que chaque entraîneur a bien pu dire à ses joueurs à la mi-temps de la rencontre. Voici pour Puel. On rappelle qu'il y avait 3-0: "Les gars, ne vous occupez pas du résultat. J'ai besoin que vous vous concentriez sur ma demande. Qui peut m'aider à écrire ma lettre de démission? Wouah! Que de bras levés! Calmez-vous, je n'ai besoin que d'un joueur. Ca peut être toi, Gourcuff. Quoi? Tu l'as déjà écrite pour moi? Merci. Enfin quelqu'un qui m'aide un peu dans cette équipe..." Comme on dit, toute ressemblance avec des situations existantes ou ayant existé serait purement fortuite...
Source: Eurosport.fr
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