mardi 22 février 2011

Lyon-Real Madrid: Les notes des joueurs.

Bafétimbi Gomis a soufflé le froid et le chaud, mardi, lors du huitième de finale de Ligue des champions entre Lyon et le Real Madrid (1-1). De leur côté, Toulalan, Gourcuff ou Cris ont été au niveau, tandis que Bastos et Delgado se sont montrés trop brouillons. Du côté du Real, l'entrée de Benzema a été décisive.


LLORIS: 6
Au chômage technique durant toute la première période, il est toutefois présent sur la seule frappe dangereuse, signée Cristiano Ronaldo, sur coup-franc (31e). Dans le deuxième acte, il est sauvé par son poteau (49e), puis par sa barre (50e), avant de voir le ballon de Benzema lui glisser entre les jambes (1-0, 65e).

Anthony REVEILLERE: 5
Opposé à Cristiano Ronaldo, il s'est parfaitement acquitté de sa mission, le Portugais n'ayant pratiquement jamais eu l'occasion de se mettre en valeur. En vue offensivement par moments, il est en revanche en retard sur le but de Benzema, et ne peut empêcher son ancien coéquipier de marquer.

CRIS: 7
Bien en jambe, le Brésilien a longtemps aidé Réveillère à éteindre Cristiano Ronaldo. Dépassé à une seule reprise, il est averti pour une charge sur le Portugais (62e). Offensivement, il est tout prêt d'ouvrir le score (11e), puis c'est lui qui offre le but de l'égalisation à Gomis (83e).

Dejan LOVREN: 6
Moins visible que celui de son partenaire de la charnière centrale, son travail a pourtant été tout aussi efficace. Opposé à un Adebayor pas franchement très farouche, il a tranquillement contrôlé le Togolais, sans connaître trop de frayeurs.

Aly CISSOKHO: 6
Aly Cissokho va mieux. Merci pour lui. Hargneux dans les duels, il a éteint Özil, qui s'est montré décisif sur le but... mais sur le côté droit. Présent offensivement, il a tenté de nombreux centres, même si la précision de ces derniers manque encore.

Jérémy TOULALAN: 6,5
L'ancien Nantais est sur la bonne voie. Aligné à la récupération, il a quadrillé sans relâche sa zone de terrain, en grignotement un nombre incalculable de ballons. D'ordinaire peu enclin à se projeter vers l'avant, on l'a vu plusieurs fois aux alentours de la surface de réparation adverse. Pressé, il perd le ballon sur l'action du but.

Kim KÄLLSTRÖM: 4,5
Discret le Suédois a peu pesé dans les débats. Se contentant de son travail de récupération, il s'est trop peu projeté vers l'avant. Efficace à la relance, il n'est pas parvenu à apporter le surnombre en phase offensive. Remplacé par Miralem PJANIC (77e).

Michel BASTOS: 4
Aligné dans le couloir droit pour commencer, il démarre son match en oubliant de centrer, préférant tenter une frappe non-cadrée (4e). Une action à l'image de son match, où il a perdu trop de ballons. Averti pour avoir marché sur la cuisse de Di Maria (48e), il manquera le match retour. Remplacé par Jimmy BRIAND (70e).

Yoann GOURCUFF: 6.5
Positionné en position de meneur, il a touché énormément de ballons au milieu de terrain. S'il a parfois connu du déchet dans ses transmissions, il s'impose de plus en plus comme un patron. Autre point positif, la qualité de ses coups de pied arrêtés, qui se sont souvent révélés dangereux.

Cesar DELGADO: 5
Titularisé sans surprise dans le couloir gauche de l'attaque lyonnaise, l'Argentin s'est battu comme un chien à la récupération. Utile dans le replacement, il a avalé des kilomètres, sans doute au détriment de sa lucidité dans la dernière passe. Remplacé par Jérémy PIED (70e), averti dix secondes plus tard (71e).

Bafétimbi GOMIS: 5,5
Difficile de juger le match de Bafétimbi Gomis. L'ancien Stéphanois s'est battu comme un chien durant toute la première période, avant se déchirer devant le but presque vide (34e). Dans le deuxième acte, l'attaquant a pratiquement disparu des débats avant de surgir en fin de rencontre, pour trouver l'égalisation (1-1, 83e).



REAL MADRID:
Si Cristiano Ronaldo a été totalement stérile dans le jeu, ses coups-francs restent toujours aussi redoutables. En pointe, Adebayor n'a rien montré de la rencontre, avant de laisser sa place à Benzema, décisif quelques secondes plus tard. Alors qu'Özil a été transparent avant d'offrir une passe décisive lumineuse à Benzema, Di Maria a souvent inquiété l'arrière garde lyonnaise, par ses dribbles déroutants. Mention spéciale également à Alonso, toujours aussi précis dans ses relances. Derrière en revanche, la charnière Pepe-Carvalho ne s'est pas toujours montrée rassurante, tout comme Casillas.





Source: Sports.fr

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