Alors que le PSG compte ses jours de récupération, l’OL compte ses blessés. La dernière tuile en date a touché Clément Grenier dont l’ascension est stoppée net en raison d’une déchirure à la cuisse survenue en seconde période face au Dinamo Zagreb. Et en regardant un peu en arrière, on s’aperçoit que l’OL n’a encore jamais évolué au complet depuis le début de la saison.
Raison de plus pour tenter de faire le point au lendemain d’une journée de repos. Enfin, pas pour tous. Cris et Lisandro se sont en effet entraînés hier matin avec Robert Duverne. Le premier revient d’une blessure à la cuisse et n’a pas réapparu depuis Nice et la première journée le 6 août. Le second a failli laisser une cheville dans les dernières minutes du match contre Montpellier le 27 août dernier et il serait étonnant que les deux figurent dans le groupe retenu par Rémi Garde pour le déplacement au Parc.
La surprise se révélerait d’autant plus grande que le choc de dimanche s’effacera devant une nouvelle trêve internationale. Le championnat reviendra le 15 octobre prochain avec la réception de Nancy et on peut supposer que l’infirmerie lyonnaise se sera alors presque entièrement vidée. Ederson l’a quittée cette semaine et on verra aujourd’hui si l’ancien Niçois est appelé dans les 19 sachant que l’équipe de CFA ne joue pas en raison d’un week-end de coupe.
Le mystère est un peu plus épais du côté de Yoann Gourcuff. Attendu dans le groupe face à l’OM le 18 septembre dernier, le milieu de terrain lyonnais a dû repousser son retour. Jusqu’à quand ? C’est l’une des nombreuses questions qui planent au-dessus de lui. Rémi Garde s’en posera d’autres lorsque tous ces absents ne le seront plus. Le retour de Lisandro coïncidera avec celui du 4-4-2. Ederson, qui avait accompli une préparation remarquable en Autriche, est un postulant sérieux au milieu.
Quant à Cris et à Gourcuff, ils partent de loin et le retour de l’ancien Bordelais influencera aussi le système de jeu sachant qu’il peut jouer sur un côté, dans l’axe, et derrière un ou deux attaquants.
On sait aussi qu’une saison est très longue et que parfois, rien ne se déroule comme prévu. Demandez à Bakary Koné…
Source: Le progrès
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