Jean-Michel Aulas a tenu à démentir les rumeurs annonçant Yoann Gourcuff sur le départ. Confiant sur la capacité du milieu de terrain, qu'il assume avoir payé trop cher, à rebondir après une année galère, le président de l'Olympique Lyonnais le voit notamment disputer l'Euro à la fin de la saison.
"Ceux qui écrivent qu'il va partir se trompent. Il va rester." Invité sur RMC jeudi soir, Jean-Michel Aulas n'a pu esquiver les questions sur le sujet qui anime l'Olympique Lyonnais en cette période de mercato hivernal : les rumeurs de départ de Yoann Gourcuff. Loin d'avoir répondu aux attentes placées en lui depuis son arrivée pour près de 26 millions d'euros l'été dernier (record de l'OL), le milieu de terrain était annoncé sur le départ par plusieurs médias, confortées par les déclarations du président de l'OL, qui a prévu deux départs d'ici la fin de la saison pour équilibrer les comptes. Rumeurs fermement démenties par JMA himself, qui n'a pas l'intention de lâcher le joueur à moindre coût après l'avoir payé le prix fort. "Économiquement, ce serait une erreur de le lâcher à un moment où il peut joueur l'Euro, se refaire une santé et retrouver sa valeur", a-t-il concédé, alors que Gourcuff est estimé à un peu moins de 15 millions d'euros sur le marché des transferts.
La faute à Puel ?
"Je l'ai fait venir car je pensais qu'avec lui on pouvait avoir une équipe qui aurait une valeur ajoutée en Ligue des Champions. Et il va rester car avec l'Euro qui arrive, il va faire une saison qui va le remettre en piste", a ajouté Aulas, confiant sur les capacités de Gourcuff à hausser son niveau de jeu pour la suite de la saison, surtout avec l'Euro 2012 en ligne de mire. Le président de l'OL a justifié les prestations en demi-teinte de l'international français depuis son arrivée au club, rejetant la faute, sans le nommer, sur Claude Puel, "l'entraîneur qui n'a pas sur le mettre dans de bonnes conditions", sur une intégration manquée, et "les blessures" qui n'ont pas épargné Gourcuff en un an et demi. S'il avoue "l'avoir recruté un peu cher" et peut-être "au plus mauvais moment", JMA pense que cet investissement était toutefois légitime puisque le joueur formé à Rennes "était en haut de sa valeur".
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire