La France a mal à son jeu, mais Laurent Blanc a déjà bien avancé. Si la crise touche clairement le secteur offensif, la défense française elle, trouve ses marques. Derrière, la charnière Mexès-Rami donne de plus en plus de gages de sûreté. Un seul but encaissé lors des spet derniers matches.
Illégitime après l’affaire Knysna, Patrice Evra, le mal-aimé, demeure une valeur sûre et Bacary Sagna, souvent critiqué et pas toujours excellent, profite de la confiance que Blanc lui accorde pour s’imposer match après match.
Un bloc défensif solide donc, qui ne demande qu’à être rejoint par un milieu de terrain et une attaque qui fonctionnent réellement. Car en dépit du manque de réussite flagrant, illustré hier par les ratés de Benzema et Rémy, les Bleus ont de quoi espérer.
Sifflé lors de son entrée en jeu, Franck Ribéry n’a pas démérité, loin de là. D’ailleurs, il ne serait pas surprenant de le voir reléguer Florent "Casper" Malouda sur le banc de touche, pendant que Jérémy Ménez s’installe sur le côté droit. Encore un peu trop roi du tricot, le Romain montre match après match qu’il a ce je ne sais quelque chose à apporter aux Tricolores.
Comme Yoann Gourcuff, nouveau souffre-douleur préféré des Français, auteur d’une entrée intéressante. Devant, Benzema semble intouchable. La seule question réellement en suspens concerne donc la récup, où Alou Diarra et Yann M’Vila, excellents, dans deux profils tout à fait différents se tirent la bourre. Plus qu’une équipe type, une question de qui titulaires, qui remplaçants, les Bleus doivent retrouver la sérénité. Celle qui a permis aux glorieuses générations du football hexagonal d’empocher la victoire vaille que vaille Le problème n’est pas dans les pieds, mais dans la tête. A eux de trouver le remède contre ce mal de mer.
Source: So Foot (intégralité de l'article ICI )
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