Vu les magnifiques prestations offertes par nos clubs mardi soir, je ne ferai pas la fine bouche devant la victoire, pourtant peu convaincante, de l'Olympique Lyonnais sur la pelouse de l'Hapoël Tel Aviv. Avec six points en deux matchs, les Rhonalpins ont à la fois fait un grand pas vers la qualification, offert un sursis à leur entraîneur et ramené un peu de tranquillité dans une maison lyonnaise ébranlée ces dernières semaines par les très mauvais résultats en championnat.
Maintenant, j'attends avec une certaine gourmandise les commentaires des joueurs et du staff de l'OL. Eux si prompts à stigmatiser le manque de réussite et les décisions arbitrales défavorables auront-ils la lucidité de reconnaître qu'en Israël, le "destin" leur a enfin souri ? En première mi-temps surtout, avec ce pénalty totalement mérité et cette frappe venue d'ailleurs de Bastos qui leur ont donné une avance flatteuse au score.
Face à une formation pas maladroite techniquement mais d'une faiblesse défensive sans nom à ce niveau de compétition, l'OL a enfin fait preuve de ce froid réalisme qui le narguait depuis début août. Mais n'a toujours pas rassuré défensivement en concédant beaucoup trop d'occasions. La faute à un repli défensif aléatoire qui a permis aux petits gabarits de l'Hapoël de mettre au supplice l'arrière-garde lyonnaise et d'inquiéter Lloris bien plus souvent qu'il l'aurait fallu.
A la pause, Puel a rebâti son milieu avec les mêmes hommes mais en inversant la pointe de son triangle, Källström redescendant se placer sur la même ligne que Toulalan alors qu'il était au niveau de Gourcuff en première mi-temps. L'assise défensive était alors plus cohérente et l'OL aurait pu gérer sa fin de match tranquille s'il n'y avait pas eu ce pénalty bêtement concédé par Lovren.
Maintenant, j'attends avec une certaine gourmandise les commentaires des joueurs et du staff de l'OL. Eux si prompts à stigmatiser le manque de réussite et les décisions arbitrales défavorables auront-ils la lucidité de reconnaître qu'en Israël, le "destin" leur a enfin souri ? En première mi-temps surtout, avec ce pénalty totalement mérité et cette frappe venue d'ailleurs de Bastos qui leur ont donné une avance flatteuse au score.
Face à une formation pas maladroite techniquement mais d'une faiblesse défensive sans nom à ce niveau de compétition, l'OL a enfin fait preuve de ce froid réalisme qui le narguait depuis début août. Mais n'a toujours pas rassuré défensivement en concédant beaucoup trop d'occasions. La faute à un repli défensif aléatoire qui a permis aux petits gabarits de l'Hapoël de mettre au supplice l'arrière-garde lyonnaise et d'inquiéter Lloris bien plus souvent qu'il l'aurait fallu.
A la pause, Puel a rebâti son milieu avec les mêmes hommes mais en inversant la pointe de son triangle, Källström redescendant se placer sur la même ligne que Toulalan alors qu'il était au niveau de Gourcuff en première mi-temps. L'assise défensive était alors plus cohérente et l'OL aurait pu gérer sa fin de match tranquille s'il n'y avait pas eu ce pénalty bêtement concédé par Lovren.
La bouille ravie de JMA
Heureusement, les Israéliens étaient aussi émoussés que leurs hôtes (il faisait apparemment très chaud à Tel Aviv) et n'ont pas réussi à enflammer le dernier quart d'heure, laissant même le loisir à Pjanic d'alourdir le score dans les arrêts de jeu. A noter que ce but tardif du meneur de jeu bosniaque est le premier inscrit par Lyon en seconde période cette saison. C'est tout sauf anodin.
Alors l'OL est-il guéri après ce succès qui lui entrouvre déjà la porte des 8e de finale ? Assurément, non ! La qualité de la prestation n'autorise en rien à tirer cette conclusion. Au mieux, il est convalescent. Mais dans le contexte actuel, celui d'un club pas habitué aux soubresauts et aux turpitudes qui agitent fréquemment certains de ses rivaux hexagonaux, c'est déjà pas mal.
Nul besoin d'être grand clerc pour voir que la bouille ravie de Jean-Michel Aulas au micro de Canal traduisait bien le soulagement qui règne dans le clan lyonnais ce mercredi soir. Avec sans doute derrière la tête l'idée que la roue a peut-être tourné. Mais pour que la réussite ne reste pas l'apanage de la Ligue des Champions, les Lyonnais vont devoir confirmer cet éclair dans la nuit dès ce week-end, à Nancy.
Je reste persuadé que cette équipe vaut bien mieux que ce qu'elle montre depuis bientôt deux mois. Quand Gourcuff, qui n'est là que depuis un mois - on a un peu tendance à l'oublier - sera mieux intégré dans le collectif, quand les niveaux de forme seront plus homogènes et quand les grands absents (Lisandro, Cris, Delgado) seront de retour, Puel aura à sa disposition un tout autre effectif. Oh, ça ne jouera peut-être pas beaucoup mieux. Mais les résultats eux, seront sans doute bien différents.
Source: Blog Pierrot Le foot
Heureusement, les Israéliens étaient aussi émoussés que leurs hôtes (il faisait apparemment très chaud à Tel Aviv) et n'ont pas réussi à enflammer le dernier quart d'heure, laissant même le loisir à Pjanic d'alourdir le score dans les arrêts de jeu. A noter que ce but tardif du meneur de jeu bosniaque est le premier inscrit par Lyon en seconde période cette saison. C'est tout sauf anodin.
Alors l'OL est-il guéri après ce succès qui lui entrouvre déjà la porte des 8e de finale ? Assurément, non ! La qualité de la prestation n'autorise en rien à tirer cette conclusion. Au mieux, il est convalescent. Mais dans le contexte actuel, celui d'un club pas habitué aux soubresauts et aux turpitudes qui agitent fréquemment certains de ses rivaux hexagonaux, c'est déjà pas mal.
Nul besoin d'être grand clerc pour voir que la bouille ravie de Jean-Michel Aulas au micro de Canal traduisait bien le soulagement qui règne dans le clan lyonnais ce mercredi soir. Avec sans doute derrière la tête l'idée que la roue a peut-être tourné. Mais pour que la réussite ne reste pas l'apanage de la Ligue des Champions, les Lyonnais vont devoir confirmer cet éclair dans la nuit dès ce week-end, à Nancy.
Je reste persuadé que cette équipe vaut bien mieux que ce qu'elle montre depuis bientôt deux mois. Quand Gourcuff, qui n'est là que depuis un mois - on a un peu tendance à l'oublier - sera mieux intégré dans le collectif, quand les niveaux de forme seront plus homogènes et quand les grands absents (Lisandro, Cris, Delgado) seront de retour, Puel aura à sa disposition un tout autre effectif. Oh, ça ne jouera peut-être pas beaucoup mieux. Mais les résultats eux, seront sans doute bien différents.
Source: Blog Pierrot Le foot
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