jeudi 16 septembre 2010

Toulalan-Gourcuff: Les deux font la paire !

A nouveau alignés au milieu, Gourcuff et Toulalan ont donné des garanties dans ce secteur.


La nouvelle est presque passée inaperçue. Yoann Gourcuff a signé avant-hier sa première victoire avec l'OL. Après la terrible défaite face à Lorient, il espérait pourtant le faire contre Valenciennes samedi dernier. «Je pensais vraiment qu'on se serait imposé. On avait ouvert le score et plutôt bien joué. Mais en seconde période, on a perdu des ballons et les lignes étaient très écartées.

Les Valenciennois purent ressortir plus facilement le ballon et on restait à la merci d'un coup de pied arrêté.» Le scénario ne se répéta pas face il est vrai à un adversaire réduit à dix et qui ne paraissait pas particulièrement féroce. «Ce nul nous aura servis de leçon. Cette fois-ci, on n'est pas parti à l'abordage. On a joué avec intelligence et pour la confiance, il fallait qu'on gagne.»
Pour cela, Claude Puel aligna un système différent. Du 4-2-3-1 de samedi, l'OL s'aligna en 4-3-3 avec bien sûr un rôle différent pour Gourcuff. «C'est un schéma nouveau pour moi et les exigences n'étaient pas forcément les mêmes. Avec le même volume de jeu, je devais effectuer plus de replacement et plus de récupération. C'est intéressant.»

Un fait sauta assez rapidement aux yeux: son entente avec Jérémy Toulalan. Elle peut préfigurer celle qui régna entre Zidane et Makelele au Real et l'autre bonne nouvelle de la soirée tient dans la copie rendue par l'ancien Nantais. «Jérémy est très bien, affirme Gourcuff. Il s'est même permis de jouer devant moi et Miré (Pjanic) et je devais le rappeler car le spécialiste de la récupération, c'est lui.»

Très complices dans la vie, les deux hommes posent le même regard sur cette victoire. «Il y a eu une meilleure maîtrise collective, constate Gourcuff, mais on doit mieux gérer les temps forts et les temps faibles et davantage garder le ballon.»

«On ne va pas assez vite vers l'avant, souligne Toulalan. On n'ose pas et on a peur de mal faire. C'est clairement un problème de confiance et ce succès demande confirmation. Il ne faut pas oublier les arrêts de Lloris et on doit transformer les occasions. Il est vraiment dommage de ne pas avoir inscrit un ou deux buts de plus et on ne peut pas dire que la saison soit partie.»

Elle le sera peut-être définitivement dimanche à Bordeaux pour un drôle de choc entre deux équipes à la recherche d'elles-mêmes. «Le mercato a bouleversé un peu la hiérarchie et le début du championnat est bizarre» reprend Gourcuff qui, en termes de bizarre, devrait être servi à Chaban-Delmas.

Source: Le Progrès

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