Grâce à deux buts en toute fin de match de Rémy et Gourcuff, entrés en seconde mi-temps, les Bleus conjurent le mauvais sort au Stade de France, où ils n'avaient plus gagné depuis près d'un an.
Même si la situation a été longue à se débloquer et que l'équipe de France a dû patienter jusqu'à la fin de match pour enfin faire en sorte que ce Stade de France ne soit plus maudit, le plaisir est immense à l'arrivée. D'une part parce que cette victoire, la première à Saint-Denis depuis le 14 octobre dernier, permet de chasser les doutes et d'en finir avec ce syndrome propre au stade des champions du Monde 1998. Mais aussi parce que ce succès, aussi pénible a-t-il été à obtenir face à des Roumains qui auraient pu ouvrir le score avec un peu plus de chance, est le couronnement d'une équipe de France qui n'a rien lâché. Et qui ne s'est pas non plus découragée, comme cela avait été le cas sur cette même pelouse face à la Biélorussie. Et au delà de jouer jusqu'au bout quand elle aurait pu perdre patience et tout faire avant tout pour conserver ce 0-0 qui se présentait à grands pas, cette équipe de France a surtout bénéficié de renforts presque inespérés en fin de match. En maître de ce coaching savamment orchestré, tout le mérite revient naturellement à Laurent Blanc. Mais le sélectionneur des Bleus, dans son bonheur, a pu compter sur un Rémy, très réaliste, un Gourcuff, qui n'a pas tremblé lui non plus à la finition, et un Payet, étincelant en quelques minutes seulement passées sur le terrain. A l'image de ce qu'il réalise actuellement avec les Verts. Alou Diarra est lui aussi en grande forme et en a fait la démonstration tout le match devant une défense vigilante la plupart du temps. Tout n'est pas encore parfait loin de là, mais Laurent Blanc, grand homme de la soirée indirectement, peut savourer. Son travail commence assurément à payer.
Source: Football365
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