mardi 5 octobre 2010

EdF : les déclarations de Gourcuff, Cissé et Henry sur le fiasco de Knysna


Autour de l'affaire du fiasco sud-africain des Bleus, la tendance est plutôt à l'omerta. Mais alors que le grand public attend toujours de savoir ce qu'il s'est réellement passé, Le Parisien nous livre quelques déclarations intéressantes.


Juin 2010. Knysna. Afrique du Sud. Engagée en Coupe du Monde, l’équipe de France va offrir au monde entier une véritable telenovela de piètre facture. Matches sans saveur, clash joueur-entraîneur, grève avant de disputer leur dernier match, les Bleus ont accumulé les faux pas et des décisions qui ont coûté très cher à certains.

Mais alors qu’ils avaient promis de rétablir la vérité sur tout ce qui s’est dit à propos de leur séjour sud-africain, la plupart des Tricolores a finalement opté pour un discours de façade. Du coup, lorsque la moindre révélation est faite, tout le monde se jette dessus pour enfin savoir, comprendre. Qui a mené la fronde ? La scène du bus a-t-elle été vécue de la même manière par tous ? Autant d’interrogations qui ont en partie trouvé des réponses, mais qui gardent certaines zones d’ombre.

Dans ses colonnes, Le Parisien vient toutefois lever un peu le mystère sur les justifications apportées par les joueurs à la Commission de discipline. Premier à être interrogé, Yoann Gourcuff. « Je ne me sentais pas concerné par le boycott. » « On a été pris dans un engrenage », renchérit Hugo Lloris. Si les deux Lyonnais ont visiblement subi les événements sans trop rechigner, Djibril Cissé se serait montré bien plus énervé. « Moi, je me suis fait chier pendant deux ans pour revenir en équipe de France, j’ai fait des sacrifices et tout ça a été foutu en l’air par quelques-uns. »

Autres joueurs questionnés : Thierry Henry et William Gallas. Cadres de l’équipe, ces deux hommes d’expérience, dont un a été capitaine des Bleus, ont expliqué pourquoi ils ne se sont pas interposés pour éviter la crise. « Moi, je sortais d’une affaire où j’ai été abandonné, livré à la vindicte de l’opinion publique et, là, je n’ai trouvé aucun soutien. Je me voyais mal m’ériger en donneur de leçons en prêchant l’éthique. J’ai fermé ma gueule », a expliqué Henry. « Je n’étais pas en état de m’opposer à ce mouvement », a quant à lui sobrement commenté le néo Spur. Des propos qui permettent au moins d’en savoir un peu plus sur le rôle de chacun... en attendant d’autres révélations.

Source: Foot Mercato.net

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