Deux mois après son arrivée entre Rhône et Saône, Yoann Gourcuff s’est longuement confié au Progrès. Dans une interview à paraître demain vendredi, le milieu de terrain de l’OL revient sur la débâcle des Bleus en Afrique du Sud, sur son arrivée à Lyon et sur la période délicate que traverse l’OL. Extraits
Si le meneur de jeu lyonnais reste encore très discret sur le désastre des Bleus en Afrique du Sud, il note qu’il s’agit d’une « défaite collective » et que « beaucoup de choses fausses et de bêtises ont été dites».
Buteur lors des deux dernières rencontres de l’équipe de France face à la Roumanie et au Luxembourg, il explique que « c’est important d’avoir pu être décisif car les gens sont attentifs à ça ». Une montée en puissance en équipe nationale qu’il espère voir coïncider avec l’OL. Au niveau personnel, il « espère retrouver (son) meilleur niveau de Bordeaux » pour tirer son club vers le haut. «Il ne faut pas paniquer et rester lucides pour sortir de ce passage difficile, affirme-t-il. On a besoin d’une série mais c’est le signe que c’est en train de s’améliorer. »
Dépassé par son statut de star à l’OL et de produit marketing, le joueur breton a selon ses propres mots été « mal à aise » par ce qui s’est passé autour de lui. "Ce n'est pas ma conception du foot", explique-t-il, affirmant ne pas s'occuper d'autre chose que du terrain.
Très ami avec Jérémy Toulalan, Yoann explique également que le milieu de terrain récupérateur de l’OL « a besoin qu’on le laisse tranquille et qu’on le laisse jouer afin qu’il reprenne du plaisir sur le terrain ».
Le joueur lyonnais n'élude (presque) aucun sujet, évoque son entente avec Payet, ses hobbies et Lyon, une ville qu'il n'a pas encore eu le temps de visiter, passant son temps entre son hôtel et Tola-Vologe.
A lire demain dans vos éditions imprimées du Progrès
Source: Le Progrès
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