lundi 22 novembre 2010

Lens-Lyon: L'avis de Pierre Ménès.

(...) Et puis, comme dimanche dernier, le privilège de clôturer la journée revenait à Lyon, qui se déplaçait à Lens avec le secret espoir de l'emporter et de recoller définitivement au peloton de tête. Ce qui a été fait au terme d'un match pour le moins étrange. Comme le disait Duga à la fin du débrief, on a eu droit, dans le même match, à la plus mauvaise et à la meilleure mi-temps de l'OL depuis le début de la saison. Ou comment passer du néant absolu à la lumière en 15 minutes.

Avant le repos, l'OL était effrayant. A l'image de l'action qui amène le but lensois, conséquence d'une succession d'erreurs grossières, entre les quatre milieux alignés en rang d'oignons, la passe involontaire de Cissokho et la glissade de Diakhaté. Et puis, Puel a sorti Pied et Pjanic - ce dernier donnant d'ailleurs des signes de découragement inquiétants pour la suite, entre un rendement dérisoire et une attitude douteuse - et fait rentrer Gourcuff et Lisandro. Ca a tout changé.

Après une frappe dévissée proche du ridicule sur l'un de ses premiers ballons, l'ancien Bordelais a aussitôt rectifié le tir et pris les clés du jeu lyonnais. La façon dont il résiste au contact et parvient à adresser un centre parfait à Gomis pour le deuxième but montre que Yoann est bel et bien sur le chemin de la grande forme. Quant à "Licha", avec deux ou trois occasions et un but, son bilan parle pour lui. Mais le fait saillant de ce match côté lyonnais est ailleurs.

C'est en effet la soirée de la rédemption pour les deux grands mal-aimés de l'OL. Makoun et Gomis se font pourrir tous les quinze jours par Gerland, mais sur ce match les stats sont sans appel : deux passes décisives pour le premier, deux buts pour le second. Les "pestiférés" auront leur mot à dire cette saison... Au final, ça fait 17 points pris sur 21 lors des 7 derniers matchs pour Lyon. Un rythme de champion ça, non ?

Source: Le blog de Pierrot Le foot. (L'article en entier)

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